Après le succès de 50 nuances de Grey, l’arrivée d’un nouveau roman de E.L James était plus qu’attendu. Allait-elle faire taire ses détracteurs ? Ou décevoir les fans. Grey est tout simplement ce qu’on attendait d’elle : un vide intersidéral.
Dur d’y croire et pourtant il est totalement possible de torpiller soi-même ses personnages. C’est en tout cas le seul exploit que réalise E.L dans ce roman. Alors qu’elle avait entre ses mains l’énigme Christian Grey, elle lui retire tout son côté mystérieux, sombre et torturé pour le rendre aussi niais qu’Anastasia. Elle arrive même à le rendre détestable. Au fond, avait-t-on vraiment envie de savoir ce qui se passe dans sa tête ?
Au final, le lecteur ne découvre vraiment rien de plus. C’est tout bonnement la même histoire, les mêmes dialogues…car oui à quoi bon ajouter de nouvelles scènes quand on peut juste réécrire les anciennes en pire ? Au fil des pages s’installe ce terrible sentiment d’être pris pour un pigeon par l’auteur.
Longtemps Stephenie Meyer, son modèle dans le genre, avait eu envie d’écrire Twilight du point de vue d’Edward sans jamais le publier…et elle avait eu raison. Le risque qu’a pris E.L James avec Grey est tout bonnement raté.
Grey sera disponible dès le 28 juillet 2015.