L’amour rend aveugle

Le schéma a été vu et revu. Le méchant choisit une proie facile et la séduit afin d’obtenir ce dont il a besoin, soit, ici, des informations. La jolie Camille a donc vraiment le mauvais rôle. D’abord arrêtée pour avoir hébergé, sans le savoir plusieurs kilos de cocaïne, tenue ensuite responsable de la mort de son beau-frère, elle est à présent celle qui fournit, malgré elle, de l’aide au tueur. Sur l’oreiller, elle ne fait pas attention, ne prend aucune précaution et dévoile les secrets de l’enquête à Lancelot.
La jeune femme paraît presque trop naïve pour être vraie et le personnage s’enferme ainsi dans une forme de simplicité navrante, qui nous déçoit toujours un peu plus au fil des épisodes. Camille est à la fois essentielle au déroulé de l’histoire et profondément insignifiante. Son histoire n’est jamais très bien expliquée, elle reste floue et donc finalement sans grand intérêt. Elle n’est ni aimable, ni détestable. Simplement banale et dotée d’un caractère attendu et sans originalité. La policière casse alors la bonne fabrication de la série et devient l’un de ses plus gros défauts.