Pour sa seule franchise inédite de sa phase 2, Marvel se lance dans un projet fou : adapter à l’écran une équipe moins connue que les Avengers et la confier à un réalisateur peu habitué aux blockbusters. Les Gardiens de la Galaxie parvient pourtant à se placer là où peu de personnes l’attendaient : au sommet.
Réunissez cinq personnages peu fréquentables, égoïstes, incapables de cohabiter et demandez-leur de sauver le monde. Le charme opère immédiatement entre les Gardiens de la galaxie et on se laisse embarquer avec cette bande de dégénérés provocateurs de catastrophes, sources inépuisables de rire et de baston. Du grand spectacle à l’état brut.
Mais la vraie valeur ajoutée se nomme James Gunn. Ce réalisateur, pur produit des années 80-90s, ne se prend jamais au sérieux et parvient à intégrer cette culture pop tout en respectant le cahier des charges. S’en suivent des affrontements spectaculaires au doux son des eighties ou des répliques citant Kevin Bacon. Un décalage brillant créant un blockbuster à l’esprit rétro.

Le dernier bébé Marvel prouve deux choses : le studio n’est pas le dictateur supposé et un réalisateur indépendant n’y perd pas son âme. Kevin Feige laisse le contrôle à James Gunn, et c’est là, la clé de la réussite. Les Gardiens de la Galaxie nous mettent une claque et on tend déjà l’autre joue.
Fiche technique :
Réalisation : James Gunn
Scénario : James Gunn et Nicole Perlman
Casting : Chris Pratt, Zoe Saldaña, Bradley Cooper, Dave Bautista, Vin Diesel
Date de sortie : 13 août 2014
Synopsis : Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre extraterrestres disparates.
Les Gardiens de la Galaxie est sorti le 13 août 2014 en salles.
AVIS
Les Gardiens de la Galaxie est un mélange brillant entre le blockbuster - le drame parfois - et l'ambiance rétro des 80-90s. Un décalage qui réussit, et présente un excellent Marvel, comme on en fait peu.

