Ne le dis à personne
Avec Ne le dis à personne, Guillaume Canet ne fait pas dans l’extravagance mais dans le glauque. Après tout, être rock’n’roll c’est aussi tomber dans les ténèbres, non ?
C’est alors le costume d’un violeur doublé d’un assassin qu’il enfile avec convictions. Dans la peau de ce monstre, on ne le reconnaît plus. Il impressionne par son sérieux et ses pensées malsaines. On croit réellement à son personnage et c’est assez terrifiant.
Ses airs de gendre idéal sont oubliés. On le voit à présent sous un jour nouveau, et le résultat est sombre et angoissant. Ceux qui croyaient que Guillaume Canet ne savait faire que dans la vanille se sont plantés. Il sait être aussi détestable que n’importe qui, et y parvient d’ailleurs avec force et brio.