À l’occasion de la sortie au cinéma des Gardiens de la Galaxie, petit retour dans le temps direction Firefly et cet autre équipage d’anti-héros à l’état brut. Son annulation au bout d’une saison n’a pas empêché la série de Joss Whedon de devenir culte. Et s’il s’agissait juste d’une erreur d’époque ?
Bienvenue en 2002, auréolé du succès de Buffy et d’Angel, Joss se lance un projet fou : fabriquer un mélange de western et de space opera, sans assumer totalement aucun des deux genres, et le confie à des « mercenaires » égoïstes et forts en gueule. Firefly vient de naître et avec elle une série prometteuse, mais maladroite, ne résistant pas à la guillotine du manque d’audience.
Pourtant aujourd’hui Firefly a une place au Hall of Fame télévisuel. À juste titre. Derrière ses effets spéciaux datés et son manque d’ambition scénaristique, la série déborde de coups de génie, à commencer par ce petit groupe d’individus complètement dysfonctionnels, mené par un Nathan Fillion irrésistible. Entre humour et action, le show trouve son rythme et on succombe au charme de ces cow-boys de l’espace. À l’heure où le public semble prêt pour Les Gardiens de la Galaxie, Firefly mérite peut-être une seconde chance ou au moins une nouvelle relecture.
Avis : 9/10