Alice Cooper, dont on vient de fêter le soixante-septième anniversaire (le 4 février), est considéré comme l’une des plus grandes icône rock des États-Unis du vingtième siècle. Une renommée qui débuta avec son premier projet solo, Welcome to my nightmare. Un album accompagné d’une tournée à la mise en scène gothique spectaculaire et novatrice pour l’époque.
En 1975, Alice met son groupe, éponyme, entre parenthèses. Le natif du Michigan a un projet en tête. Une œuvre regroupant tous les styles de rock existant à l’époque, tout en racontant une histoire. Un récit lugubre à l’intérieur duquel on traverse la psyché du jeune Steven, perdu dans ses propres rêves.
Ce concept permet donc au compositeur de se plonger dans différentes contrées musicales encore inconnues pour lui. Jazz (Some Folks) , Jazz-Rock, Cabaret (Years Ago), Rock, Punk, Folk (Only Women Bleed)…
Au final, l’impression laissée par ce « cauchemar » musical est mitigée. Le brio et le talent naturel de l’artiste sont indéniables. Mais la transition entre chaque genre musical déconcerte parfois. Mais c’est ce qui fait le côté unique de cette véritable pièce musicale.
Welcome To My Nightmare, d’Alice Cooper sorti en 1975.
Article écrit par Julien Ferreira.