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Accueil - Festival de Cannes 2024 – Critique Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde : isolationnisme destructeur
Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde © MEMENTO DISTRIBUTION
© MEMENTO DISTRIBUTION
Cinéma

Festival de Cannes 2024 – Critique Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde : isolationnisme destructeur

Nicolas Diolez Nicolas Diolez19 mai 2024Aucun commentaireIl vous reste 3 minutes à lireUpdated:19 mai 2024
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Emanuel Parvu installe le cadre de son film, Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, au sein d’un petit village de pêcheur isolé (compétition officielle Festival de Cannes 2024) afin d’explorer les problèmes d’une société recroquevillée sur elle-même. Le résultat ? Un choc culturel qui prouve encore une fois la vigueur du cinéma roumain.

Au début, c’est un drame qui commence comme tant d’autres : un garçon de 17 ans se fait tabasser et son père cherche à découvrir la vérité. On se dit qu’on va tomber dans déjà-vu et que rien ne va nous surprendre. Sauf qu’on découvre les coupables quelques instants après et le film bascule directement dans son passionnant sujet : le jeune homme, Adi, a été vu embrasser un garçon et c’est pour cela qu’il a été tabassé. Dès ce moment, le véritable supplice de la victime commence à se dévoiler devant nos yeux.

Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde © MEMENTO DISTRIBUTION
© MEMENTO DISTRIBUTION

Car ce village vit dans un monde dans lequel les mentalités évoluent très, très doucement. L’idéologie de l’église dicte la pensée des habitants et les institutions comme la police font du copinage avec les puissants locaux. Tout ce petit monde est d’accord sur un fait : embrasser un garçon lorsqu’on est soi-même un garçon, « être de l’autre bord » pour citer un habitant du village, c’est une maladie grave qu’il faut cacher pour éviter de vivre dans la honte. Pour traiter ce sujet, Emanuel Parvu et Miruna Berescu ont écrit un scénario implacable, parfaitement ficelé jusqu’à sa dernière ligne. On est happé par le récit comme si on regardait un drame-thriller intense tel que Un héros d’Asghar Farhadi.

Grande finesse du propos et de la forme

Néanmoins, c’est à travers la mise en scène que le cinéaste donne de l’ampleur à son histoire. Ses compositions enferment les personnages dans le cadre tout comme ils sont emprisonnés par leurs pensées archaïques. Pour Adi, c’est à la fois une prison mentale (le regard de la communauté) et physique (il est bloqué sur l’île). On ressent une profonde empathie pour lui et on étouffe. On rêve tout comme le garçon de briser le cadre et de quitter l’île pour n’y jamais revenir.

De plus, par l’utilisation de plans longs qui laissent s’exprimer les acteurs, le réalisateur offre une opportunité à ces derniers pour exprimer toutes les nuances de leurs personnages. Ils se comportent envers Adi de manière odieuse, mais c’est parce qu’ils sont humains et qu’ils ont des peurs profondes de ce qu’ils ne comprennent pas. C’est la pensée dictée par leur micro-société qui les habite inconsciemment, qui guide leur pas. Ce ne sont pas des monstres. Ils sont juste bloqués dans un isolationnisme mental. Fondamentalement, on l’est tous, car on est façonné par notre environnement.

De ce fait, Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde se révèle comme un choc par l’intelligence de son propos et de son traitement. Sans jamais tomber dans du pathos ou des facilités scénaristiques, le cinéaste Emanuel Parvu garde la maitrise de son récit avec une facilité – en apparence – déconcertante. Bref, un film qui mérite amplement sa place dans la compétition officielle du Festival de Cannes 2024.

Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde n’a pour le moment pas de date de sortie. Retrouvez toutes nos critiques du Festival de Cannes 2024 ici.

Avis

8 Superbe !

Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde se révèle comme un film d'une grande puissance et qui traite de l'homophobie et de manière plus globale d'un certain isolationnisme de la pensée avec beaucoup de finesse. À voir !

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