Hier, Canal+ lançait en grande pompe The Young Pope, une série créée et réalisée par Paolo Sorrentino avec Jude Law dans la peau d’un jeune pape à l’attitude rock, mais aux idées très conservatrices. Une série qui ne ressemble à aucune autre…
Vatican of cards : ce premier épisode (sur les 2 diffusés) a des accents d’House of Cards, nous plongeant dans les coulisses du pouvoir pontifical avec ce qu’il faut d’intrigues et de (futurs) coups bas. Sorrentino reste dans ses thèmes de prédilection avec la solitude d’un chef tiraillé, dictateur sur les bords (le meilleur rôle de Jude Law ?). Le Vatican lui offre le parfait décor pour mélanger le sacré et le profane dans un lieu aux mille mystères.
Une mise en scène éclairée. Finalement, on sent le réalisateur aussi à l’aise sur ce nouveau format qu’il l’est sur grand écran. Il suffit de voir son introduction, d’abord sous forme de tableau magnifique, puis de virer en plein concert. Lyrique, la mise en scène joue avec les symboles et les personnages pour que chaque scène capte littéralement l’attention.
Il faudra attendre les dix épisodes, mais pour une première approche, The Young Pope se positionne comme l’une des meilleures séries de 2016.