Après le choc – qui n’en n’est plus un une fois l’épisode digéré – de ce début de saison 7, The Walking Dead nous aura encore prouvé sa décadence lente, mais assurée. Tel est le sort d’une série privilégiant la quantité à la qualité.
En automatique. Un peu de tension au début, un peu à la fin et rendez-vous l’année prochaine. Voici comment on pourrait résumé cette septième année où pendant 16 épisodes, la série aura su montrer qu’elle ne maîtrisait plus l’ensemble de son casting – certains devant attendre plusieurs épisodes avant qu’on s’intéresse à eux – ni même son budget. Les effets-spéciaux en auront d’ailleurs fait rire plus d’un. Mollasson, le show étire excessivement sa narration afin de gagner du temps… et de l’argent. Le problème n’est pas récent, mais il prend de l’ampleur.
Sauvée par le comics. The Walking Dead peut remercier le format papier de lui fournir les seuls moments intéressants de cette saison. Des passages attendues, certes, mais qui ont le mérite de faire bouger une histoire et une réalisation totalement amorphes. On espère que la saison 8, et toutes ses promesses, fera sortir le show de sa léthargie, mais les scénaristes ont appris à nous surprendre, et pas dans le bon sens.