Ce weekend, Netflix proposait la saison 2 de The OA, un show toujours autant perché, mais qui reste néanmoins plus accessible à « l’esprit humain ».
Prairie et sa chorégraphie des plus bizarres sont enfin de retour ! Netflix a mis en ligne il y a quelques jours la saison 2 de The OA, véritable ovni sériel créé par Brit Marling et Zal Batmangjil. Une nouvelle saison qui s’est fait attendre puisqu’il aura fallu deux ans pour écrire cette « partie 2 », comme préfère l’évoquer l’interprète de l’Ange Originel. Et une flopée d’épisodes qui nous a enchanté, sur de nombreux point.
Commençons par la trame : celle-ci est toujours aussi « bizarre », égale à la première saison. Des épisodes toujours autant mystérieux, voire même mystiques à certains moments, mais qui font tout le charme de la série qui a su s’imposer grâce à cette particularité. Un côté énigmatique, presque biblique, véritablement mis en valeur par une photographie au diapason et un choix de couleurs, de formes, d’ambiance ou encore de cadrage à l’esthétique certaine.
The OA, plus accessible ?
On avait peut-être un peu reproché à la première saison ce côté trop « bizarre », trop « perché », et c’est toujours le cas d’une certaine façon. Mais ce qui fait la force de cette deuxième partie, c’est son accessibilité. Les deux créateurs de la série ont ainsi rendu la trame scénaristique plus facilement compréhensible, plus solide aussi, et beaucoup plus fluide dans son approche de l’histoire… quitte à tomber dans le « mainstream » !
Mais les touches « mystiques » placées çà et là tout au long des épisodes nous font vite oublier le « supposé » cahier des charges imposé. Elles font également de cette partie 2 de The OA quelque chose d’encore plus envoûtant, d’encore plus efficace et fascinant. Une série plus intimiste et touchante dont on a hâte de voir une saison 3 !