Comme Arrow (notre critique), The Flash vient de conclure sa saison 4 sur les chapeaux de roues après nous avoir passablement ennuyés.
Mauvais méchant. Le choix d’un méchant « original », qui n’est pas un speedster, n’est pas forcément gage de qualité ni de révolution narrative. Ce changement apportait une touche plus psychologique à l’équipe puisque le Penseur anticipaient les actions de nos héros. Sauf qu’immobiliser The Flash n’était pas une idée brillante et même si quelques caméos salvateurs et des intrigues secondaires venaient pimenter la vie de Star Labs, le show tendait à retrouver ses mauvaises habitudes procédurales et bouclées. L’esprit teenage est toujours là malgré un assombrissement de la psyché des personnages, et si l’aspect graphique s’est amélioré, c’est bien tout.
Repartir sur des bases saines. Construite avant tout sur les rapports sociaux et familiaux, cette saison 4 n’était finalement qu’un prélude émotionnel à la suite. Avec un final efficace et qui propose de plus vertes destinations scénaristiques, on se dit que cet entracte malheureux nous aura permis de souffler un peu avant la prochaine saison. Avec l’arrivée, en filigrane, d’une nouvelle et jeune speedster, The Flash pourrait bien retrouver son rythme d’antan et nous offrir les courses effrénées qu’on appréciait. Espérons.