Si cette saison 12 de The Big Bang Theory a été annoncée comme la dernière de la série, le premier épisode ne laisse pas présager la fin grandiose que mériterait pourtant le sitcom (et qui a été promise).
Transition difficile. Ce premier épisode n’est pas à la hauteur de ce que l’on pourrait attendre pour une reprise ; encore moins après le très bon final de la saison précédente. Les scènes s’enchaînent entre les différents protagonistes (Léonard et Penny, Bernadette et Howard, Amy et Sheldon, et Raj). Tout va finalement beaucoup trop vite et le scénario en pâtit puisqu’aucune intrigue n’est bien exploitée. Un premier épisode sans Amy et Sheldon aurait été plus intéressant, suivi d’un deuxième uniquement sur leur lune de miel pour mieux appréhender les différentes histoires. Ici, on a juste l’impression d’un épisode bâclé avec l’idée que les scénaristes veulent vite ramener la série à la normale, c’est-à-dire avec tout le petit groupe au milieu duquel trône Sheldon accompagné de sa nouvelle épouse.
Agonie persistante des personnages. Si Bernadette et Howard enchaînent des scènes inutiles, ce n’est rien comparé à celles de Raj. Enlisé dans un conflit à distance avec un autre scientifique, les scénaristes gâchent une réelle opportunité de faire enfin avancer son personnage et nous servent du Raj habituel, incapable d’évoluer. C’est du côté du couple Leonard et Penny que l’on trouve enfin un petit sursaut notable à travers une micro-remise en question sur leur relation. Il faut donc avec ce début de saison de The Big Bang Theory se contenter de peu.