Qu’il est loin le temps de l’enfance et des jeux pour la joyeuse bande de The Big Bang Theory. Même si Leonard, Raj, Howard et Sheldon continuent de s’amuser dans leur univers de geeks, cette 8ème saison les a surtout conduit à grandir.
Au bout de 8 ans, on aurait pu craindre une petite baisse de régime. C’est la grande difficulté des sitcoms : arriver à provoquer le rire avec une machine parfois trop bien huilée. Mais finalement The Big Bang Theory évite le piège en mêlant aux situations rocambolesques des histoires plus personnelles et dramatiques.
Sans enlever la petite dose d’humour. Traiter de choses plus touchantes ne veut pas dire qu’il ne faut plus rire. Les références et les gags qui font son charme sont toujours là bien que certains soient un peu usés. Si la saison manque parfois un peu de punch, elle s’avère surprenante tant elle peut être drôle et super triste (à l’image du final qui a brisé le cœur de pas mal de fans).
Au fil de la saison, la sitcom réussit à prouver au public que ses personnages sont devenus aujourd’hui des adultes. Certes toujours un peu gamins, mais des hommes qui ont mûri. Avec une mention spéciale pour Sheldon. Ce dernier, souvent réticent au changement, est probablement celui qui a le plus évolué. Et ça change…pour le meilleur.
Longue vie et prospérité à The Big Bang Theory.