• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Drew Struzan, D’Angelo, MTV… notre récap’ de la semaine

    19 octobre 2025

    Diane Keaton, Game One, Expédition 33… notre récap’ de la semaine

    12 octobre 2025

    Les Simpson 2, Peaky Blinders, Orelsan, One Piece… notre recap’ de la semaine

    5 octobre 2025

    Claudia Cardinale, Wolverine, The Mandalorian… notre récap de la semaine

    28 septembre 2025

    Robert Redford, Thylacine, la Madeleine de Proust… notre récap de la semaine

    21 septembre 2025
  • Cinéma
    8

    Critique L’Étranger : saisissante passivité

    25 octobre 2025
    4

    Critique Eden : société à l’ouest

    24 octobre 2025
    6.5

    Critique A House of Dynamite : ça va péter !(?)

    24 octobre 2025
    8

    Critique La Petite Dernière : Hafsia Herzi a tout d’une grande

    21 octobre 2025
    6.5

    Critique L’Homme qui rétrécit : quand la fidélité rétrécit l’audace

    21 octobre 2025
  • Jeu Vidéo
    7.7

    Test Bye Sweet Carole : Disney au pays des cauchemars

    16 octobre 2025
    7.5

    Critique Splinter Cell Deathwatch Saison 1 : le retour flamboyant de Sam Fisher

    14 octobre 2025
    7.0

    Test Little Nightmares II : le plus grand des petits cauchemars

    14 octobre 2025
    6.7

    Test Atelier Resleriana – The Red Alchemist & the White Guardian : épopée colorée

    9 octobre 2025
    6.6

    Test Hyke – Nothern Light(s) : c’est pas sorcier

    25 septembre 2025
  • Littérature
    10

    Critique Goldorak édition collector : Astéro-livre pour les 50 ans du robot mythique

    23 octobre 2025
    7

    Critique Le Marin qui n’avait jamais perdu le Nord : navigateur du bout du monde

    22 octobre 2025

    10 livres pour frissonner pendant Halloween 2025

    20 octobre 2025
    10

    Critique Horizons infinis : le Forrest Gump français à la conquête de ses rêves

    10 octobre 2025
    6

    Critique Cœur d’Ourse : voyage en quête de soi dans la Taïga

    7 octobre 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série
    8

    Critique Ça – Bienvenue à Derry Saison 1 : le cauchemar recommence

    24 octobre 2025

    Indociles : notre récap de la mini-série Netflix avec spoilers

    21 octobre 2025
    8.5

    Critique Le Monstre de Florence (Il Mostro) : ces hommes qui n’aimaient pas les femmes

    21 octobre 2025
    7.5

    Critique Splinter Cell Deathwatch Saison 1 : le retour flamboyant de Sam Fisher

    14 octobre 2025
    8.5

    Critique Monstre – L’histoire de Ed Gein : Les origines du mal 

    13 octobre 2025
  • Spectacle
    9

    Critique Killer Joe : une pièce choc qui va vous secouer !

    21 octobre 2025
    9

    Critique Affaires Familiales : Chercher à représenter l’innommable.

    13 octobre 2025

    Comédies musicales à New York : une immersion culturelle pour tous les âges

    1 octobre 2025
    9.5

    Critique Une pièce sous influence : le carnaval des émotions

    1 octobre 2025
    8.5

    Critique Une heure à t’attendre : un face à face troublant entre mari et amant

    22 septembre 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Tapie : du Bernard au Tapie
Critique Tapie
© Netflix
Cinéma

Critique Tapie : du Bernard au Tapie

Kantain Kantain16 septembre 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:16 septembre 2023
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Tapie voit Tristan Séguéla s’emparer de l’une de ses icônes d’enfance, et allier avec efficacité sa vision enamourée avec celle, plus décortiquée, du scénariste Olivier Demangel, pour croquer, bien au-delà de celui de son foisonnant personnage, le portrait de tout un pays.

Tapie, dès l’annonce de sa volonté de relater en série la destinée contrariée du jadis homme d’affaires préféré des français, avait su attiser une certaine curiosité. Décédé il y a près de deux années, l’homme laissait en effet derrière lui peu de mystères mais beaucoup de souvenirs et d’affaires judicaires, d’une success-story pur produit des années 80 qui s’est peu à peu muée en descente aux enfers, d’un homme public adulé, passé des honneurs aux déshonneurs d’une vie muée en véritable show télévisé, traduisant à merveille les bouleversements d’un pays tout entier. Parce que si l’homme a su entrer dans le cœur de beaucoup de foyers français, c’est aussi en s’illustrant comme une figure traduisant à elle-seule une part d’histoire que certains qualifieront, à juste titre, de peu glorieuse de notre cher pays en touchant à peu près à tout ce qui fait encore aujourd’hui partie de son identité.

Critique Tapie
© Netflix

Ainsi, voir Tristan Séguéla, dont le père fut un très proche compagnon de route de Bernard Tapie, s’emparer d’un tel projet, avait de quoi faire craindre le pire. Metteur en scène de comédies volontiers dispensables (et le mot est faible), ayant délivré des projets tels que 16 ans ou presque, Rattrapage, Docteur? et le récent Un homme heureux (que nous avions d’ailleurs plutôt apprécié malgré les polémiques justifiées), c’est ici ses collaborations avec le scénariste Olivier Demangel, en plus de l’acteur Laurent Lafitte, qui avaient su quelque peu rassurer. Parce que le talent du scénariste (Baron Noir, Novembre, Tirailleurs), et de l’acteur, combinés à la connaissance du sujet du réalisateur, avaient de quoi tailler un portrait plus épais, plus incarné, que ce qui n’aurait pu être qu’une hagiographie tapageuse. Et Tapie se trouve justement être un peu tout ça à la fois.

O.K. Bernard

Tapie propose donc de revenir sur la vie de l’homme, en sept épisodes dont les titres se voient tous empruntés à des tubes de l’époque. Débutant efficacement, porté par la prestation véritablement habitée de Laurent Lafitte qui s’empare à merveille, et avec très peu d’artifices, de toute la bonhommie du personnage,(comme de la formidable Joséphine Japy, incarnant son épouse) la success-story enamourée de Tristan Séguéla se voit ainsi véritablement menée vers le haut par le scénario fouillé d’Olivier Demangel, qui en partant de moments marquants de la vie de l’homme public, illustre à merveille les bouleversements de tout un pays voguant à grands pas vers un capitalisme forcené et carnassier. On trouve ainsi dans ce condensé à la fois drôle, efficace et addictif, et au travers de l’incarnation d’un homme, toute l’histoire d’un pays. De la fascination pour la télévision, et des populaires émissions de variété, Séguéla et Demangel, au-delà de signer une biographie efficace, s’emparent à merveille d’un mythe définitivement bien français.

Critique Tapie
© Netflix

Hyper ambitieuse sur tous les sujets qu’elle s’entend aborder, (musique, business, politique et famille) d’une vie riche et émaillée d’autant de succès que de défaites, on regrettera ainsi, et forcément, que sur sept épisodes beaucoup de segments se voient injustement sacrifiés, (tels le passage, même de courte durée, à Matignon) semblant un temps y préférer une vision volontiers plus romancée, et cruellement attachante il faut l’avouer, du personnage. Malgré cette destinée plus que fournie, et toujours très intelligemment et clairement adaptée, deux épisodes tirent cependant leur épingle du jeu, enfermant Bernard Tapie à huis-clos, que ce soit dans le Zénith de Paris où dans le bureau d’un procureur, où livré à lui-même, la vision du personnages des deux auteurs s’avèrent enfin y déceler de passionnantes parts d’ombres et les véritables contradictions de l’homme et de tout un pays.

K.O. Tapie

Ainsi, sur la forme, le scénario d’Olivier Demangel et la mise en scène de Tristan Séguéla n’inventent rien de neuf, se contentant, très honnêtement il faut le souligner, à la manière d’un Martin Scorsese local (tel le récent et réussi Cash), de signer une variation 100% française du Loup de Wall Street. De ce condensé efficace et sans bavures, on trouve cependant dans la dernière partie de la série un tableau sombre beaucoup plus convaincant, sûrement dû au talent d’Olivier Demangel pour s’emparer de l’étouffant engrenage judiciaire, où l’homme public se voit confronté à ses contradictions, à savoir celle d’un jeune homme ambitieux devenu un monstre de cupidité comme un autre. Le face à face avec un procureur s’annonce ainsi comme un dernier acte pesant et passionnant où toute l’efficace machinerie du projet comme du personnage s’estompent peu à peu, à l’image des idéaux d’un pays, pour enfin véritablement toucher le cœur émotionnel de son sujet.

Critique Tapie
© Netflix

Et ainsi pour Tapie, d’éloigner les pires craintes relatives à un projet mis en scène par un proche convaincu et forcément touché par l’image du personnage qu’il s’entend croquer. Bernard Tapie n’est ici pas croqué comme un héros, ni un mythe, mais comme un personnage imparfait dont les contradictions s’avèrent incarner à merveille celles de tout un pays. D’un système économique carnassier, vendu en nouvel eldorado de liberté et de réussite personnelle, mais ne s’avérant déboucher que sur un violent naufrage, détruisant au passage les espoirs et les rêves d’ouvriers, et de jeunes enfants pour qui le rêve allait ainsi laisser place qu’à une violence désillusion qui ne quittera jamais plus les obsessions d’une actualité toujours aussi tragique. De Bernard au Tapie, il n’y avait donc finalement qu’un pas, que la série illustre ainsi avec une certaine réussite.

Tapie est disponible sur Netflix.

Avis

6.5 De Bernard au Tapie

Tapie est à la fois une vision enamourée, efficace et fouillée d'un personnage grandeur nature. Ne tombant jamais dans le piège de n'être qu'un larmoyant hommage, mais en sacrifiant tout de même de passionnants sujets, le talent du scénariste Olivier Demangel, ainsi que la partition parfaite de Laurent Lafitte font de la série non pas le portrait d'un mythe mais celui des contradictions de tout un pays.

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

8

Critique Ça – Bienvenue à Derry Saison 1 : le cauchemar recommence

Indociles : notre récap de la mini-série Netflix avec spoilers

8.5

Critique Le Monstre de Florence (Il Mostro) : ces hommes qui n’aimaient pas les femmes

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Critique Le Monstre de Florence (Il Mostro) : ces hommes qui n'aimaient pas les femmes
  • Critique Springsteen - Deliver Me From Nowhere : folk qui prend la pose
  • Critique Alice in Borderland saison 3 avec spoilers : partie truquée
  • Minisérie Indociles de Netflix : notre récap avec spoilers
  • L'homme qui rétrécit © Univesal Pictures France
  • Concours

Concours -terminé- La Furie des Vampires : 2 combos Blu-Ray + DVD à gagner !

29 septembre 2025

Concours -terminé- De Mauvaise Foi : 3 DVD à gagner !

12 septembre 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.