Simon West a deux visages : le réalisateur bourrin (Les ailes de l’enfer avec Nicolas Cage) et le cinéaste bête (12 heures avec Nicolas Cage). Et comme on aime bien son côté rentre-dedans, on a voulu tester Stratton, même si on sentait venir de loin les problèmes.
Poussif. Dès l’introduction, on sent déjà le futur festival de clichés et pour le coup on n’est pas déçu. Entre courses-poursuites dignes de Mario Kart et fusillades molles, même West semble ne pas y croire ! Et parce qu’il faut ça dure 1h30, on gonfle un peu l’ensemble avec du drama et des flashbacks, l’occasion pour Dominic Cooper de montrer son plus mauvais jeu d’acteur. Même Jason Statham avait flairer le piège.
Sacré casting de figurants. Non seulement son nom sert au titre du film, mais en plus il ne laisse pas parler ses petits camarades le Stratton ! De Connie Nielsen à Thomas Kretschmann en passant par Gemma Chan ou Austin Stowell, aucun ne parvient à donner de l’intérêt à des personnages écrits à la truelle. Sans compter un retournement de situation qu’on avait pourtant vu venir rien qu’en regardant le casting (oui oui, c’est de toi qu’on parle Tom Felon !). On comprend maintenant la signification de S.B.S. : Sans Bon Scénario.