Si on trouvait le concept d’une série Snatch inutile, le pilote de cette nouvelle série de Crackle fut une bonne surprise sympathique, bien british et rock’n’roll.
Hommage constant. Dès les premières minutes de Snatch, on comprend que l’ombre de Guy Ritchie planera sur toute la série. Musique rock dynamique, un montage énergique à base d’ultra-cuts, d’accélérés, de ralentis mais surtout une passion pour les histoires multiples, liées par de loufoques quiproquos. Nick Renton réussi à s’imprégner des astuces filmiques et scénaristiques du maître dans un pilote qui est un véritable condensé de la filmographie de Ritchie. Mais de Snatch, la série n’a pour l’instant que le titre, la véritable filiation venant d’Arnaques, Crimes et Botanique. Sauf pour la boxe clandestine, pivot du show.
Identité propre. Mais malgré tous ces hommages, Snatch reste une bonne surprise fidèle à elle-même avec ses nouveaux personnages et une intrigue fraiche, empreinte du style british cher à notre cœur. Ça bouge, c’est futé et les éléments se mettent en place dès ce pilote riche en rebondissements. L’occasion pour un jeune casting de marcher dans les pas des géants et à la nouvelle génération de (re)découvrir le style de Guy Ritchie dans une série qui semble solide.