Si le réveillon du jour de l’an ne vous a pas plongé en état catatonique, vous avez pu, comme nous, vous délecter de l’extase télévisuelle que nous a réservé le 1er janvier avec le premier épisode de la saison 4 de Sherlock.
The game is back. Raccroché directement aux derniers évènements de la saison 3 et du psychédélique « Abominable Bride », ce « Six Thatchers » nous replonge dans le Londres énergique et délicieusement british qui nous change des productions américaines. Profondément ancrée dans la culture britannique, l’enquête des détectives consultants ne servira finalement que de filigrane à un développement plus large et extraterritorial où l’on verra pour une fois un Sherlock (Cumberbatch) plus en retrait qu’à l’accoutumée. Serait-il effacé par l’arrivée du bébé ou est-il toujours stone ?
And it’s getting dark. Pour sa première réalisation au 221B, Rachel Talalay parvient (évidemment) à s’imprégner de l’univers visuel de Sherlock à la perfection. On y retrouve les courtes focales et les nombreux flous, les inserts typographiques et transitions encore plus réussis que d’ordinaire et la maestria de passer de l’humour décomplexé à une terrible dramaturgie. Mark Gatiss écrit là un épisode qui marquera un tournant dans la routine de Baker Street et aucun des protagonistes ne sera plus aussi drôles qu’ils ont pu l’être jusqu’à maintenant et un petit malin pourrait bel et bien revenir, sous une forme ou une autre.
Un commentaire
Beaucoup aimé cet épisode….et même si quelque truc font raccourcie…sa devient BIEN mieux a la vu du second épisode !