À la vue des deux derniers épisodes de la saison 4, « The Lying Detective » et « The Final Problem », on se dit que Sherlock vient d’atteindre un niveau scénaristique inégalé à Baker Street. Quelques déductions s’imposent.
L’excellence britannique : malgré un premier épisode un peu poussif comparé aux suivants, cette saison s’impose comme l’une des meilleures. D’un épisode procédural et typiquement Sherlockien, on tombe dans un thriller psychédélique pour terminer dans une sorte de torture-porn, le porn en moins, la psychologie en plus. À base d’écrans de contrôle, Sherlock devra réussir dans ce grand final, à écouter ses émotions familiales, dont la surface n’a fait qu’être grattée depuis maintenant 4 saisons. Avec son lot de réponses apportées avec parcimonie, on en vient à cerner enfin nos personnages sous un jour plus humains. Alors même qu’ils sont élevés au rang de légendes.
Un départ anticipé ? Les révélations découvertes au compte gouttes ne semblent finalement pas récompensées alors qu’une fin insipide vient gâcher cette superbe course effrénée. Si les cliffhangers habituels sont magistraux, le clap de fin de saison lui est un peu timide. Plus aucune menace à l’horizon, l’apart rénové, le happy end sert surtout à nous préparer, pauvres spectateurs, à une fin plus imminente que prévue. Espérons qu’une saison 5 soit bel et bien d’actualité pour venir nous contredire.