Resident Evil, c’est un peu la saga qui n’aura eu de cesse de cracher sur les fans et de sombrer dans la médiocrité la plus totale, toujours avec le sourire. Le chapitre final se devait alors d’être digne de cette philosophie et de finir en apothéose ce nivellement par le bas.
Paul W.S. Anderson fait ce qu’il veut. Aux commandes d’une franchise qui vaut des millions, le réalisateur s’amuse avec ses jouets comme ça lui chante. L’épilogue du dernier épisode est balayé sans trop qu’on sache comment pour laisser place à un Mad Max zombiesque plus proche de Z Nation. Puis vînt le pseudo retour aux sources à coup de clones, de flash-backs (pour y glisser sa fille) et de séquences à la gloire de sa femme Milla Jovovich. Sans oublier de ne pas trop fermer la porte à un potentiel retour, parce qu’on ne sait jamais en cas de fin de mois difficile.
Et il le fait mal. Comme personne va venir l’embêter pour lui dire qu’il nous pond quand même une nouvelle bouse, le cinéaste tente des trucs. On a donc droit à des combats en avance rapide illisibles, du CGI bien moche et même une scène hallucinante où on étudie les différentes façons de se faire péter la tronche. Ce qui est bien avec Paul W.S. Anderson, c’est qu’il arrive toujours à nous surprendre…
Un commentaire
film nul à chier, je crois avoir bien résumé la chose.