Oui, Rampage – Hors de contrôle est une énième adaptation de jeu vidéo, mais franchement ici tout le monde s’en fiche parce que l’essentiel est ailleurs. Un essentiel qui fait près de 2 mètres, plus de 100 kilos de muscles et qui se nomme Dwayne Johnson.
The Rock, ce roc. Plus que jamais, l’ancien catcheur, incarnation de la coolitude absolue, représente la figure de proue d’un cinéma pop-corn décomplexé et quasiment chaque projet auquel il s’associe se transforme en tas de billets verts. Et tant pis si l’acteur tourne désormais en pilote automatique, ne jouant jamais autre chose que son propre rôle, il le fait avec une générosité qui pousse Rampage vers le haut.
Sharknado 6. Il faut dire que sans lui, le film n’aurait pas le même visage. Parfois trop premier degré malgré un sujet qui ne s’y prête pas, il cumule les facilités scénaristiques avec une maladresse presque attendrissante. Sauf que le long-métrage parvient systématiquement à redresser la barre de la série Z de monstres avec du budget, ne manquant pas de gourmandise en terme d’imagerie et qui, quand il se lâche, peut carrément virer au plaisir jouissif. Un grand n’importe quoi qui se savoure une bière à la main, le paquet de chips dans l’autre.