Les teasers avaient su piquer notre curiosité, encore fallait-il que Problemos tienne son délire sur le reste des 90 minutes. On s’est inquiété pour rien.
Des répliques qui tuent. Bien que l’on félicite Eric Judor pour sa réalisation aussi épurée que colorée, c’est bien les dialogues écrits par Noé Debré et Blanche Gardin qui font tout le sel de cette comédie. Des personnages truculents, des réparties qui font mouche et un sens du timing impeccable nous offrent de grands moments, sans que soit forcé le ridicule de la chose.
La maîtrise du stéréotype. Nombreux sont les films misant leur humour sur les clichés sans parvenir à créer le recul nécessaire (Jour J par exemple). À l’inverse, Problemos joue complètement avec les codes de notre société contemporaine où s’affrontent individualisme et solidarisme – avec un part d’adolescence au milieu -, sans prendre partie, si ce n’est d’en rire. Il y a de la bienveillance et beaucoup de second degré dans cette communauté de pieds cassés dans laquelle on serait bien resté un peu plus longtemps.
2 commentaires
Vu en projo de presse. Audacieux et dans l’ère du temps!
Film très drôle qui change des comédies pourries qu’on a l’habitude de voir…
Comme vous pouvez le lire au-dessus, je ne peux qu’être d’accord avec vous ! 😉