On a beau faire des plans pour s’en sortir, rien à faire, Prison Break revient frapper à notre porte 7 ans après une quatrième saison qui avait déjà bien égratigné l’aura de la série. Pas sûr que cette saison 5 ne relève le niveau… si ce n’est par nostalgie.
Pas le choix faut y aller. Quand on passe des 22 épisodes habituels à un revival de 9, autant vous dire qu’on a le feu aux fesses. C’est un peu ce qui ressort de ces premières 50 minutes où tout s’enchaîne à un rythme effréné avec de (très) grosses ficelles pour relier le tout dans l’urgence. Et il ne faut pas compter sur les clins d’oeil (trop) appuyés pour nous faire oublier cette vilaine sensation d’artificiel.
Acteurs en roue libre. Même si on a notre instant émotion en redécouvrant le cast original, il disparaît rapidement devant le jeu totalement creux de ce dernier. Et comme l’épisode se centre presque uniquement sur Lincoln Bourrin, le Vin Diesel du petit écran, on touche le fond. Au milieu de toute cette auto-caricature, on trouve néanmoins un soupçon d’intérêt : Michael Scofield. Malgré nos réticences, on a encore plein de questions et on est curieux de voir quel plan foireux ingénieux il a encore imaginé.