Takeshi Kitano a toujours montré une fascination pour la violence, il est donc logique qu’il se soit intéressé de près aux yakuzas. Outrage Coda est la suite d’Outrage et d’Outrage : Beyond, deux longs-métrages sympathiques mais qui sont relativement oubliables… Ce qui est également le cas pour le troisième volet de l’histoire.
Discussions explosives. Si vous vous attendez à un pur film mafieux avec beaucoup d’action, vous risquez d’être déçu. Outrage Coda se rapproche d’Élection 1 et 2 de Johnnie To dans le sens que les luttes verbales sont privilégiées aux gunfights. Cela fonctionne plutôt bien, néanmoins on se retrouve facilement noyé par la quantité d’informations et de personnages pendant les longues conversations sur canapé, ce qui rend le film pas très évident à suivre.
Le génie absurde de Kitano. Malgré ce style décousu, on prend du plaisir à voir de nouveau la patte Kitano à l’écran. Il y a un mélange d’absurde, d’ultra-violence et de poésie qui font de ses films des œuvres uniques et qui méritent le coup d’œil. À réserver aux amateurs de l’artiste au mille visages !