La saga passe au féminin avec cet Ocean’s 8, résultat d’une certaine mouvance hollywoodienne de féminiser des franchises, tel SOS Fantômes avant lui. Mais comme dirait Rachel Weisz : « Les femmes méritent leurs propres histoires ».
Sans originalité. Histoire de ne prendre aucun risque, cet opus colle à la trilogie initiale comme un chewing-gum sous une chaussure. On est donc en terrain archi-connu, la malice du scénario, la coolitude du casting et le génie de la mise en scène en moins. On finit avec un braquage raconté de la façon la plus monotone qui soit et un humour complètement absent. On n’oubliera pas non plus les nombreux clins d’oeil mal placés, juste bons à nous rappeler que c’était mieux avant.
Quel intérêt ? Pourquoi prendre un casting cinq étoiles (Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, etc.) et ne rien lui offrir ? Nos voleuses sont rapidement caractérisées et se battront avec 2 lignes de dialogues – on ne parle même pas de Blanchett en Brad Pitt fantomatique -. Là où SOS Fantômes tentait d’apporter sa petite touche parodique, ici on se retrouve face à une mauvaise copie qui ne fait qu’exhiber (budget maquillage en prime), telles des objets marketing, ses actrices au milieu du vide et de quelques clichés sexistes. Les femmes valent mieux que ça.