Mr Wolff vient de rejoindre John Wick et consorts dans la longue liste des personnes à ne pas faire chier. Un de plus ou un de trop ?
Ben Affleck a trouvé sa voie. Il a fallu à notre nouveau Batman une réelle reconnaissance en tant que réalisateur pour exploser en tant qu’acteur. Il faut dire qu’il se voit confier des rôles à sa mesure : moins d’émotions (il n’est pas très doué pour de toute façon), plus de « présence ». Et c’est comme ça qu’il parvient à nous faire croire à son personnage de comptable autiste tueur à ses heures. En cela la caméra de Gavin O’Connor l’a parfaitement compris et joue avec la carrure et la froideur involontaire du bonhomme pour provoquer l’empathie et l’intérêt nécessaire.
Le trop est l’ennemi du bien. En l’état, l’actioner est efficace et les scènes d’action plutôt bien filmées. Le seul problème c’est que Mr Wolff veut à tout prix finir son job, quitte à s’embourber en essayant de raccorder les fils. Les retournements de situation se font au dépend de sacrés raccourcis scénaristiques pas tous habiles, ce qui donne au film un petit cachet « drôle malgré lui ». Il aurait dû se contenter de tirer…