Pendant cette rentrée télévisuelle, il nous manquait une grande claque scénaristique et visuelle. Avec Mr Robot qui commence sa saison 3, c’est chose faite.
Stupéfiant. Tant nos neurones que nos iris, tout notre être remercie Sam Esmail de récidiver avec une nouvelle saison de Mr Robot qui promet d’être tout aussi, voire plus, maîtrisée que les précédentes. Dès les premières minutes, l’aspect si décentré de cette mise en scène unique est aussitôt magnifié par une narration subtile, tantôt lancinante, tantôt brisant le quatrième mur. La folie semble avoir quitté le corps d’Elliot (Rami Malek), mais c’est bel et bien nous, spectateur addict, qui reprenons avec ferveur une nouvelle dose. Tout est là, de la photographie ultra contrastée, et en même temps doucereuse, aux monologues politico-philosophiques d’un personnage désabusé.
Novateur. Pour cette saison 3, Mr Robot change de cap : après nous avoir présenter le hacker puis le schizophrène, c’est au sauveur de l’humanité que nous sommes confrontés. Plein de remords et débarrassé de Mr Robot (ou pas), Elliot tente de revenir sur l’initiation de sa révolution planétaire. Avec l’arrivée d’un Bobby Cannavale hilarant, le show tente une remise en question tout en décuplant son ambiance dénaturée et terrible. Les autres séries peuvent trembler, Mr Robot est de retour.