</Si vous n’avez pas vu la saison 1 de Mr Robot, courez rattraper votre retard pour éviter les spoilers de l’article/>
En seulement un an d’absence, Mr Robot nous manquait. Ni plus ni moins. Et c’est avec un enchantement non joué que nous découvrons aujourd’hui (il y a quelques jours en fait) le double épisode de lancement de la saison 2 qui promet d’être magistralement complexe.
La multinationale Evil Corp destabilisée, Elliot Alderson (Rami Malek) est en sevrage technologique. C’est sans compter sur Mr Robot (Christian Slater)…
Délicieuse hallucination : afin de nous asseoir inconfortablement dans la folie d’Elliot, le créateur et scénariste (mais aussi réalisateur) Sam Esmail nous concocte ici une routine des plus classique pour contraster avec le chaotique esprit du protagoniste. Car si le piratage surplombe constamment l’action, l’ennemi de cette saison n’est plus E Corp, mais Elliot lui-même. La confrontation tant attendue entre Tyler Durden et le Narrateur qui, encore une fois est pris à partie, mais cette fois comme un parasite et non un « ami ».
Réalisation hypnotique : Toujours bercée par la voix lancinante d’un Malek au sommet de son art, la réalisation épouse de lents travelings, soutenus par des changements de plans exigües et étriqués. Esmail nous offre une vision léchée et terriblement sombre d’un feuilleton grandiose où l’esthétisme des ombres et asymétries viennent parfaire ce tableau révolutionnaire qu’est Mr Robot.
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