On a beau sentir que la collaboration Marvel / Netflix a perdu son aura de grâce depuis un moment, on croyait encore en The Punisher tant Frank Castle avait apporté à la saison 2 de Daredevil. A-t-on eu raison ?
Chargé à bloc. On nous promettait une série radicalement différente des ses grandes sœurs, on l’a eu ! Violente, sanglante, The Punisher ne fait pas dans la dentelle et assume son ton adulte. L’action répond présente, le rythme aussi et Jon Bernthal confirme qu’il était le meilleur choix pour le rôle. Il n’y a pas de surenchère, de fan-service, de liens avec les Defenders, le show fait son truc, rien que son truc. La tension est palpable, les balles sifflent et les cervelles explosent.
Mauvais format ? Si cette production semble corriger tous les défauts de ses prédécesseurs, il reste encore un problème en apparence insoluble : son format. 13 épisodes de une heure, c’est beaucoup surtout quand on a une intrigue dont on a vite fait le tour. Vengeance, complot, traumatisés de guerre… thématiques sans surprises qu’on étale, qu’on rabâche durant toute cette saison, sans jamais vraiment poser de questions. Même sans lenteur apparente, on sent le tirage de corde. The Punisher gagnerait peut-être à être un peu plus épisodiques.
Marvel’s The Punisher est disponible depuis le 17 juillet 2017 sur Netlix