Mana Books continue de relier le jeu vidéo et le manga / comics en sortant dans l’Hexagone le premier tome de Tales of Berseria, série adaptée du titre vidéoludique éponyme, dernier opus de la saga des Tales of. Pour connaisseurs seulement ?
Pas là pour beurrer les sandwiches. Dès les premières pages, le manga ne perd pas de temps et tout s’enchaîne très vite : l’origine de la malédiction de Velvet Crowe, sa quête de vengeance, les compagnons qui vont la suivre… Il y a beaucoup de choses à digérer et, limite de place oblige, certains événements subiront quelques ellipses, l’oeuvre arrivant quand même à garder l’essentiel, y compris dans le dessin, sans sacrifier la compréhension générale.
Un double ciblage. C’était évident, mais Tales of Berseria assume totalement sa filiation avec le jeu dont il est tiré. Si on n’a pas besoin d’avoir eu la manette en main pour adhérer, la preuve avec ton serviteur, il faut reconnaître que les joueurs apprécieront davantage voir leurs personnages prendre vie sur papier, d’autant qu’ils seront moins gênés par la vitesse d’exécution. À l’inverse, l’œuvre fait des appels du pied pour que les néophytes continuent l’aventure devant un écran. On a connu pire comme argument marketing.
Le tome 1 de Tales of Berseria sort le 7 juin 2018