Toru Fujisawa n’en finit plus de nous livrer des spin-off à son célèbre Great Teacher Onizuka et pour son dernier en date, Shonan Seven, l’auteur nous la joue 100% baston.
Scénario basique mais plaisant. On est loin de la psychologie de GTO. Kurokami ne pense qu’avec ses poings (et son caleçon) afin de devenir le plus fort des lycéens. On retrouve un esprit très proche de Crows Zero, qu’il s’agisse de l’histoire ou de l’apparence des personnages, tout en conservant l’univers d’Onizuka. Ce premier tome ne vole pas très haut question subtilité et l’essentiel réside dans ces bagarreurs haut en couleurs qui ne manquent pas d’humour.
Design réaliste ou presque. Toutefois, Fujisawa a, cette fois, laissé le crayon à Shinsuke Takahashi qui n’avait jusqu’alors qu’un manga à son actif. Le mangaka donne à Shonan Seven un style très réaliste et détaillé, loin des traits de GTO. Réalisme que l’on retrouve dans les combats, aussi bien dans le dessin et que dans la fluidité des enchaînements. Néanmoins, il abuse totalement lorsqu’il représente ses héros comme de véritables statues grecques (sans téton).
Shonan Seven T.1 est disponible depuis le 8 septembre 2016 chez Kurokawa