Eikichi Onizuka, Ryuji Danma, les deux inséparables qui n’étaient pourtant pas fait pour s’entendre. Avec GTO Bad Company, pour la première fois en volume solo, on découvre comment leur histoire a commencé… et c’est plutôt brutal.
À la croisée des chemins. Publié à la fin de Young GTO et juste avant GTO, ce one shot s’inspire du premier avec le style du second. Le style des personnages colle davantage à Great Teacher Onizuka, tout comme le caractère d’Eikichi, tandis que pour le scénario, on est totalement dans l’esprit de leur aîné. Un mélange parfait pour clôturer un chapitre et en ouvrir un nouveau. Toutefois, ce préquel tardif ne peut éviter quelques soucis de cohérences et cette impression de fin précipitée, comme si une suite directe aurait dû voir le jour pour combler les trous.
Ryuji, héros shakespearien. Nous en avions eu la conviction dès le début de Young GTO, elle est confirmé avec GTO Bad Company : Danma est le véritable personnage principal de l’ère pré-Great Teacher. Plus construites, plus profondes, ses histoires bouleversent et on s’attache totalement à lui et à sa grande sensibilité. Eikichi nous aura fait rire, Ryuji nous aura fait pleurer.