Histoire d’avoir son lot de séries fantastiques bouclées, la Fox revient nous présenter la suite des aventures de Lucifer, toujours en roue libre à L.A. Sans plus.
Gentil. Certes avec Lucifer on ne touche pas aux étoiles, mais la série de Tom Kapinos parvient tout de même à diffuser avec toujours autant de fun et d’énergie un bon moment télévisuel. Cette fois on retrouve notre diable de Tom Ellis qui voit ses ailes repousser tandis que son visage satanique disparaît. Rassurez-vous, le beau Tom est toujours présent, mais un nouveau méchant, encore inconnu, semble avoir trifouillé dans son anatomie angélique. Le duo avec la détective marche encore, même si les personnages secondaires prennent le devant de la scène, et ce pour notre plus grand plaisir coupable.
Lassant. Sauf que Lucifer c’est toujours la même chose. Évidemment le côté bouclé prive déjà la série d’une tension notable mais il est surtout synonyme d’étirement et de lenteur scénaristique. Des histoires initiées deux saisons plus tôt n’ont toujours pas de réponses alors même que de nouvelles intrigues commencent. L’humour corrosif fait éternellement partie du tableau et tente maladroitement de contrebalancer une réalisation inexistante aux effets spéciaux si moches qu’on respire quand il n’y en a pas. L’enfer est pavé de bonnes intentions.