L’opossum rose est véritable labyrinthe psychologique. Un roman policier qui nous plonge dans une intrigue complexe et habilement construite, qui nous aurait tenus en haleine jusqu’à la fin s’il n’y avait pas eu quelques longueurs…
« La folie est une autre dimension […]. Un monde qui a ses propres règles, comme les rêves. »
Une surprenante mise en abyme. Ted McKay est sur le point de se suicider d’une balle en pleine tête lorsqu’un homme sonne à sa porte avec insistance pour lui proposer une autre manière d’en finir. Dès les premières pages, l’histoire s’annonce captivante. Et effectivement, elle l’est, surtout dans la première partie du roman où l’on ne cesse de naviguer entre réel et imaginaire, entre manipulation et folie. Immergés dans l’esprit de ce personnage rempli d’ambiguïté, on ne sait rapidement plus qui manipule qui à force de révélations et de fausses pistes.
Une construction tortueuse. Au fur et à mesure du récit, l’intrigue révèle toute sa complexité et la mécanique de l’histoire nous perd un peu par moments. Le rythme s’essouffle également lorsque débute le flashback qui précède le dénouement. Du coup, si nous avons dévoré plus de la moitié du livre, la lecture du dernier tiers s’est révélée plus laborieuse et étalée dans le temps. Néanmoins, L’opossum rose est un livre qui ravira les adeptes de thriller psychologique et de promenades dans les méandres de l’esprit humain.