Nous avions rencontré les amoureux de la littérature des éditions Underground lors de la Paris Manga 2016. Très sympathiques ils nous ont fait découvrir Ashura, un « manga version littéraire ». Piqué par la curiosité, nous l’avons parcouru de bout en bout…
Un manga romanié… Effectivement, au fur et à mesure des pages, on retrouve bien cet esprit si particulier. Pas de dessins ou de bulles, mais un univers, des personnages, des décors et surtout un côté loufoque et décalé propre à cette littérature. Également bien retranscrites, les mimiques de certains héros nous renvoient directement au bon souvenir de certains animés.
…mais trop long. Si la trame générale et le profil des protagonistes prend peu à peu de la profondeur au fil des pages, l’ensemble demeure long à démarrer. L’auteure, qui intervient de temps en temps dans le récit de manière assez drôle et inattendue, ne parvient pas à insuffler un rythme régulier à son ouvrage. Les répétitions s’enchaînent à des descriptions que le lecteur aura tendance à sauter régulièrement.
Ashura possède de très bonnes idée, une pointe d’humour, mais rebute par ses longueurs, si l’on aime dévorer un livre d’une traite.