À l’approche des fêtes, Netflix nous offre une comédie sympathique avec Les Chroniques de Noël. Pas de quoi surprendre lorsque l’on sait que c’est le célèbre Chris Columbus qui produit ce long-métrage à voir en famille.
On n’en attendait pas plus. Comme dans la quasi-totalité des films du genre, les protagonistes doivent sauver Noël et profitent du déroulement de l’intrigue pour recréer un lien familial perdu (ici celui de la fratrie). Rien de bien original donc, mais une histoire qui réussit à faire resurgir notre naïveté enfantine et à nous replonger dans l’esprit de Noël (alors que nous nous apprêtons à ouvrir notre première fenêtre du calendrier de l’avent).
Père Noël dynamique. Sans aller aussi loin qu’Alain Chabat dans Santa & Cie, Les Chroniques de Noël joue aussi avec les clichés liés à Santa Claus, en décidant de mettre – un peu – la tradition de côté. Le Père Noël se bat avec son image véhiculée par les pubs Coca-Cola (qui le grossissent) et explique que le « Ho ho ho » n’est qu’une « fake news ». On le retrouve également à chanter du Elvis Presley à l’aide d’un groupe improvisé ou au volant d’une voiture de sport dans une course poursuite. Kurt Russell nous convainc parfaitement en Père Noël cool et bienveillant, et apporte un dynamisme à cette comédie.
Magie de Noël. L’esthétisme lié au monde magique de Noël participe aussi grandement à la réussite du film. On retiendra particulièrement les voyages en traîneau de ville en ville et le passage de Santa Claus dans les diverses cheminées du monde. Côté lutins, le réalisateur a fait le choix de petites créatures animées faisant penser aux Minions dans leur comportement (même s’ils sont plus gentils et plus intelligents). Si ce choix ne nous plait pas particulièrement (on aurait aimé des lutins plus réalistes), il comblera sans doute à une bonne partie des spectateurs, qu’ils soient petits ou grands.