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Accueil - Critique Le Mal n’existe pas : luxe, calme et nostalgie
Critique Le Mal n’existe pas : luxe, calme et nostalgie
© Pandora Film / NEOPA, Fictive
Cinéma

Critique Le Mal n’existe pas : luxe, calme et nostalgie

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset3 avril 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Ryūsuke Hamaguchi signe avec Le Mal n’existe pas une fable politique, écologique et poétique de grande envergure. Une respiration en plein cœur de la nature, un moment de plénitude absolue, jusqu’à ce que…

En 2021, Ryūsuke Hamaguchi présentait son long-métrage Drive my Car, couronné du Prix du scénario au 74e Festival de Cannes. Réalisé en collaboration avec la compositrice Eiko Ishibashi, il portait une attention particulière au lien entre musique et images. Le Mal n’existe pas amène cette interdépendance jusqu’à son paroxysme, l’une découlant inévitablement des autres, et inversement. Un dialogue muet se met alors en place, et l’on assiste à cette discussion faite de sonorités et de couleurs, une poésie sans mot débordante d’émotions et de sensations. 

© Pandora Film / NEOPA, Fictive

A l’origine du film se cache un premier projet né à l’initiative d’Eiko Ishibashi : Gift, un concert live de la musicienne accompagné par la projection d’images réalisées par Hamaguchi. On fait alors tout de suite le parallèle entre les deux œuvres, reliées par le simple plaisir de la contemplation, auditive et visuelle. Nature et apaisement vont de pair, on se surprend à regarder sans réfléchir, à apprécier sans chercher à analyser. Hamaguchi nous emmène dans un voyage sensoriel de grande beauté.  

“J’espère que les spectateurs ressentiront la force vitale 
qui émane de cette nature et de cette musique.”

Ryusuke Hamaguchi

L’immensité de la forêt 

Dès la première séquence, musique et images ne font qu’un : on déambule en contre-plongée au pied d’arbres immenses pendant plusieurs minutes. La forêt s’offre à nous dans un lent travelling avant : ses arbres sans feuilles, ses conifères aux immuables épines. La musique se joint aux mouvements imperceptibles de la nature, les violons vibrent avec langueur dans le paysage enneigé. Éclosent alors dans cette étrange mélodie les bourgeons de la dissonance et avec ceux-ci, un mauvais pressentiment…

© Pandora Film / NEOPA, Fictive

Durant toute la première partie du film, aucun dialogue ne vient troubler la quiétude contemplative propre au cinéma de Ryūsuke Hamaguchi. Aux sons des pas dans la neige se mêle celui, sec, de la hache qui s’abat sur le bois, le souffle de Takumi, les subtiles sonorités de la nature, et parfois ce silence, calme, éternel, qui nous envahit et nous invite à la méditation. Hana erre dans la forêt tandis que Takumi, son père, fend du bois et remplit des bidons d’eau à la rivière. Tous deux partagent la même solitude et la même mélancolie. Tous deux forment une paire, à la fois brisée et unie.

Une fable écologique

Dans ce tableau muet, Hamaguchi insère au compte gouttes les éléments d’intrigue de son récit : dans ce village, non loin de Tokyo, un projet de construction de glamping – un mélange entre “camping” et “glamour” – vient affecter le quotidien des habitants. La contemplation cède alors le pas à la discussion et au mutisme des personnages se substitue une longue séance de débat, opposant les représentants du projet et les résidents de Mizubiki. Une séquence constituée de portraits d’individus se battant pour une même cause, où Hamaguchi révèle avec sensibilité et sincérité l’intimité d’une population.

© Pandora Film / NEOPA, Fictive

Dès lors, la parole se libère et les dialogues se placent au cœur de la caméra, statique, serrée sur ces visages qui expriment la simplicité d’une vie. Une sobriété qui se retrouve lors les fameuses séquences en voiture chères à Hamaguchi, à l’instar de celles de Drive my Car. On en sait peu sur leur passé, on vit dans l’instant présent, avec eux et pour eux. Une mise en scène intimiste qui contraste avec l’immensité de la nature que le cinéaste continue de capturer par ses travellings, panoramiques et plans larges. Deux niveaux d’existence face à la caméra, comme si la forêt était le lieu où se perdre, une boucle sans fin où se noyer.

Avec Le Mal n’existe pas, Ryūsuke Hamaguchi livre un long-métrage étrangement calme où le mal ne semble pas exister. Et pourtant…

Le Mal n’existe pas (悪は存在しない) est à découvrir au cinéma le 10 avril.

Avis

8.5 Contemplatif

Ryusuke Hamaguchi présente avec Le Mal n'existe pas une fable écologique et poétique. Un long-métrage contemplatif porté par le lien entre musique et images qui prend le temps de nous immerger en plein cœur de la forêt.

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