Véritable sensation du Festival du film de Toronto, Lady Bird débarque dans les salles françaises et apporte au passage un vent de douceur dans le cinéma américain.
Sensible. Pour sa première réalisation en solo, Greta Gerwig signe une histoire traditionnelle du cinéma indé : le passage à l’âge adulte. On y retrouve beaucoup d’éléments : la famille pauvre, la petite ville provinciale, des personnalités atypiques…etc. Et pourtant, la réalisatrice réussit à éviter bon nombre de clichés en apportant une bonne dose d’humour et une grande sensibilité à ses personnages. Elle prend son temps pour dépeindre sa vision de l’Amérique et des adolescents. À la fois divertissant et émouvant, c’est un véritable mélange de Little Miss Sunshine et Juno.
Un duo explosif. Il faut dire que la réalisatrice a aussi su bien s’entourer pour donner vie à son film. Sous les traits de Lady Bird, Saoirse Ronan s’offre un rôle à la hauteur du Juno d’Ellen Page. La jeune actrice brille littéralement à l’écran aux côtés d’une Laurie Metcalf tout aussi surprenante. Leurs performances donnent naissance à une des relations mère-fille les plus attendrissantes du cinéma. Au travers de ce film, actrices et réalisatrice rappellent ainsi au passage que le cinéma indépendant américain ne faiblit pas face à la pression des grosses productions.
Un commentaire
Bonjour, dans le cadre de mes études de Bachelor Lunetier Créateur, je dois réaliser un concept liant magasin optique et cinéma.
Je vous invite donc, si vous le souhaitez, à remplir le questionnaire ci-dessous en quelques minutes. Les réponses sont entièrement anonymes et les résultats ne seront pas publiés puisque qu’ils servent seulement à vérifier la viabilité du projet. Merci de votre participation.
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