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Accueil - Critique La Passion de Dodin Bouffant : In the Food for Love
Cannes 2023 - Critique La Passion de Dodin Bouffant : In the Food for Love
© Gaumont
Cinéma

Critique La Passion de Dodin Bouffant : In the Food for Love

Charley Charley7 novembre 2023Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Détenteur du Prix de la Mise à scène au Festival de Cannes 2023, Trần Anh Hùng nous aura soufflé sur la Croisette avec La Passion de Dodin Bouffant. Autant une déclaration d’amour à l’art culinaire que romance à la poésie exacerbée, cette douceur cinématographique est portée par le duo Benoît Magimel – Juliette Binoche, ainsi qu’une mise en scène à savourer sans modération.

Avant le film, La Passion de Dodin Bouffant est un roman de 1924 par le suisse Marcel Rouf. Ce drame historique prend place en France en 1885, et nous invite dans la demeure de Mr Dodin, un célèbre gastronome. Ce dernier partage depuis 20 ans son quotidien et son domaine avec Eugénie, une cuisinière dont les talents aux fourneaux n’ont d’égale que sa compagnie.

Cannes 2023 - Critique La Passion de Dodin Bouffant : In the Food for Love
© Gaumont

De cette union naissent divers plats tous plus savoureux et délicats les uns que les autres, appréciés par la haute société de divers horizons. L’alchimie et le parfum de l’amour semble être présents auprès de Dodin et Eugénie, et pourtant cette dernière n’a jamais voulu se marier. Mr Dodin décide donc de faire une action inédite : cuisiner pour la première fois pour elle !

Benoît Sauce Magimel sur sa Binoche dorée

La Passion de Dodin Bouffant séduit de sa première à sa dernière image, immergeant le spectateur dans la pièce centrale de la demeure de Dodin : la cuisine. Pendant près de 20 minutes, avec très peu de dialogues, nous découvrons Eugénie (Juliette Binoche) préparer avec précision et allégresse tout un repas pour les convives de Dodin (Benoît Magimel). Des laitues égouttées au poisson s’imprégnant de sa crème fraîche, en passant par les légumes assaisonnés au crépitement des ustensiles sur le feu, on pourrait se croire devant la nouvelle saison de Top Chef.

Mais contrairement à n’importe quel vulgaire show gastronomique, Trần Anh Hùng embrasse toute la sensualité et le romantisme requis via sa mise en scène aiguisée. Dès lors, La Passion de Dodin Bouffant ne parait pas si éloignée du Festin chinois de Tsui Hark. Mais à la place de préparations filmées comme du kung-fu, le cinéaste franco-vietnamien orchestre le tout telle un poème à la pureté confondante.

Cannes 2023 - Critique La Passion de Dodin Bouffant : In the Food for Love
© Gaumont

Ainsi, la préparation d’un sauté de canard devient un réel moment de cinéma, tout comme la dégustation d’une omelette norvégienne (la plus appétissante que vous verrez de votre vie). Une attention au détail qui se fait donc de manière symbiotique avec l’histoire qui nous est contée : celle d’une romance extrêmement pudique, où la pureté de sentiments passe justement par les notes d’intention envers l’autre.

La Passion de Dodin Bouffant : cinéma gustatif

Chaque étape d’une recette trouve alors une autre lecture, plus romantique, et même quasi érotique. Un raccord de plan entre une poire dénudée dans son assiette et celui de Juliette Binoche dans le plus petit appareil une fois la tombée de la nuit arrivée résume à lui seul l’alchimie globale qui s’opère dans La Passion de Dodin Bouffant !

Outre une mise en scène délicieuse de précision, où les vapeurs et les textures jaillissent à l’écran pour nous immerger un peu plus dans le quotidien de cette cuisine, il faut également saluer le travail de consultant du chef étoilé Pierre Gagnaire. Car outre la méticulosité de la transformation de matière, le film se permet d’offrir une vision de la cuisine d’antan, de ses ustensiles d’époque jusque dans le déroulé d’un repas gastronomique traditionnel.

Cannes 2023 - Critique La Passion de Dodin Bouffant : In the Food for Love
© Gaumont

Mais cessons de faire les goinfres, La Passion de Dodin Bouffant est également portée par son excellent duo de comédiens. Benoît Magimel séduit immédiatement en philosophe gastronome à la bonhommie certaine, associée à une Juliette Binoche interprétant le contre-poids du premier. Il y a d’ailleurs dans cette dynamique de couple-qui-ne-s’avoue-pas une posture à la fois d’époque et moderne dans sa balance du rapport de force (magnifiquement dépeint par une scène nocturne en bord de lac).

On se plonge donc dans La Passion de Dodin Bouffant avec délectation, sans once de cynisme, guidé par une pureté d’intention infusant à chaque plan méticuleusement composé. On y entre avec l’appétit croissant, et on en ressort avec le cœur plein, enivré de toute cette douce poésie. De loin un des films les plus romantiques et délectables qu’on ait ces dernières années, à la fabrication et au résultat tout à fait admirable. Chapeau !

La Passion de Dodin Bouffant sortira au cinéma le 8 novembre 2023

avis

8.5 Fin gourmet

La Passion de Dodin Bouffant est un formidable tour-de-force de mise en scène, tel un food porn au lyrisme exacerbé, porté par un superbe duo de comédiens. La cuisine, et tout ce qu'elle représente, a rarement été aussi bien représentée : excellent !

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