Loin de l’attendre au tournant, on a pourtant apprécié le pilote de Krypton qui, sans révolutionner le petit écran, se laisse agréablement regarder et ce, parce que le pépé de Superman, bah il assure.
Solide. On doutait de l’utilité de Krypton au milieu de l’avalanche de séries super-héroïques proposées par CW ou Netflix. Cependant on retrouve dans la création et la narration de David S. Goyer, scénariste de Man of Steel, l’intention louable de porter l’intrigue sur des personnages méconnus, où la dramaturgie d’une vie héroïque se place efficacement. Les protagonistes, à défaut d’être bien originaux, se déplacent aisément dans le show de Syfy qui parvient surtout à polir d’une touche visuelle réussie en décors et effets spéciaux une société dystopique intéressante.
Un peu simple. Mais si beaucoup de questions sont soulevées dès ce premier épisode, lançant Krypton d’une manière efficace, il n’en reste pas moins que la série peine à se sortir d’un trop plein de références à Superman. Sans elles, l’univers paraît vide, beau, mais un peu inutile, d’autant plus qu’on connaît forcément la conclusion de ce préquel télévisuel. Espérons que le développement du fil narratif nous propose une série authentique, et qui réussira à s’assumer sans trop se reposer sur les futures épaules de Kal-El…