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Accueil - Critique Killers of the Flower Moon : la Porte de l’Enfer
Cannes 2023 - Critique Killers of the Flower Moon : la Porte de l'Enfer
© Paramount Pictures © Apple
Cinéma

Critique Killers of the Flower Moon : la Porte de l’Enfer

Charley Charley17 octobre 2023Aucun commentaireIl vous reste 7 minutes à lire
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Un des évènements du Festival de Cannes 2023 fut la présentation en Hors Compétition de l’ultra attendu Killers of the Flower Moon. Nouveau film de l’inénarrable Martin Scorsese (Taxi Driver, Les Affranchis, Le Loup de Wall Street) avec ses 2 acteurs fétiches en rôles principaux : Leonardo DiCaprio et Robert De Niro ! Un film d’époque se déroulant dans l’Oklahoma du début du XXe siècle, qui nous conte la face sombre de la construction du pays !

Un nouveau film de Martin Scorsese est toujours un évènement, et Killers of the Flower Moon ne déroge pas à la règle ! Après près de 50 ans de carrière, le cinéaste américain n’a rien perdu de sa superbe ni de son talent, malgré la longue liste de classiques qui jalonnent sa filmographie : Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis… Et après un très bon The Irishman (malgré certains problèmes de rythme ou d’effets visuels), Marty nous revient en grande forme pour un sujet original.

Or noir tâché de sang

Killers of the Flower Moon est à la base un roman de David Grann sorti en 2017, lui-même inspiré d’une histoire vraie ayant eu lieu en Oklahoma au début du XXe siècle. En effet, la tribu amérindienne Osage était considérée comme le peuple le plus riche de la planète à cette époque et pour cause : leurs terres surplombaient de nombreux gisements de pétrole à exploiter !

Cannes 2023 - Critique Killers of the Flower Moon : la Porte de l'Enfer
© Paramount Pictures © Apple

Une aubaine pour William Hale (Robert De Niro), un propriétaire terrien sans grands scrupules qui va voir en le peuple Osage une cible de choix. Enclin à lier les membres de sa famille aux femmes de la tribu, ce dernier va rapidement guider son neveu Ernest Buckhart (Leonardo DiCaprio), revenu du front pour démarrer une nouvelle vie. Mais très vite, de multiples meurtres d’indiens vont survenir…

Killers of the Flower Moon : de Cimino à Casino

Avec Killers of the Flower Moon, Martin Scorsese délaisse en apparence ce pourquoi il était connu, à savoir les films opératiques impliquant des figures criminelles, pour embrasser un des genres fondateurs du 7e art : le western ! Après une formidable séquence d’introduction où les Osage découvrent un gisement de pétrole pour la première fois (et dont l’euphorie véhiculée contrastera fortement avec la suite des évènements ou la conclusion du film), Scorsese semble en effet partir sur les traces de Michael Cimino.

Et à l’instar de La Porte du Paradis, Killers of the Flower Moon nous introduit à cette bulle spatio-temporelle à travers les yeux de Leonardo DiCaprio : Ernest qui arrive en gare et descendant du train, au milieu de dizaines de figurants. L’occasion ensuite d’apprécier les plans larges de paysages ruraux où l’industrialisation commence à trouver sa place, et d’une reconstitution d’époque tout à fait saisissante. Des automobiles aux bâtisses, en passant par les costumes pittoresques, le tout fourmille de détails et inonde d’un soin salvateur dans ce blockbuster d’époque à 250 millions de dollars.

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Les grands moyens sont là pour donner au corps du fascinant script d’Eric Roth (Forrest Gump, Dune, Benjamin Button, Munich), parvenant à dépeindre tout un contexte socio-culturel précis que Scorsese filme avec maestria. Il est d’ailleurs tout à fait bienvenu et singulier de plonger dans cette page d’Histoire relativement méconnue, qui prend à revers les tropes de plus d’un siècle de westerns : l’homme blanc était minoritaire et majoritairement roturier, là où les natifs d’Amérique en Oklahoma constituaient la population détentrice des richesses.

Le poison de l’industrialisation

C’est d’autant plus frappant dans la toute première partie du film, saisissante de maîtrise à absolument tous les niveaux, la découverte de ce monde laisse peu à peu infuser une noirceur et une violence sourde allant crescendo. Un aspect poignant au fur et à mesure que la mort touche divers personnages, mettant en parallèle la transformation du paysage et du mythe américain : de la nature et du bourg de Far West initial, viendra naître progressivement la banlieue pavillonnaire alors que les Osage fuient leurs terres pour laisser la place à l’homme blanc.

Killers of the Flower Moon s’inscrit donc dans une certaine continuité du monumental Silence de Scorsese, en dénonçant avec ferveur un pouvoir corrupteur contaminant toute une culture. Mais à mi-parcours, le métrage opérera un changement de paradigme pour complètement épouser le film de gangsters à la Casino ! Une manière pour Marty de se réapproprier cette histoire, où nous suivons désormais « les loups dans la bergerie » avec son lot surprenant d’humour noir face aux diverses tueries mise en jeu.

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Et si l’impression de voir « des Affranchis au XXe siècle » est prégnante (tout comme Le Loup de Wall Street était « un Casino dans le monde du trading »), Killers of the Flower Moon se veut toujours pertinent et inspiré malgré cette fabrique en terrain connu. Même la photographie numérique de Rodrigo Prieto offre son lot de séquences tout à fait mémorables, tel qu’un plan inoubliable de gisements prenant feu et vu à travers une vitre. Bref, un film de Martin Scorsese qui soit maîtrisé en terme de mise en scène et de montage (la légendaire Thelma Schoonmaker fait encore des merveilles) n’aura rien de surprenant !

Casting d’affranchis

Killers of the Flower Moon peut également compter sur son incroyable casting, où même les seconds couteaux à faible temps de présence brillent (Brendan Fraser, John Lithgow et le toujours impeccable Jesse Plemons en investigateur mandaté par le FBI). Néanmoins, le film appartient à son formidable trio : Leonardo DiCaprio, Robert De Niro et Lily Gladstone (Billions) !

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On ne présente plus le premier, qui après Titanic a eu vu sa carrière prendre un autre tournant en collaborant avec Scorsese (de Gangs of New York au Loup de Wall Street). Cette fois-ci, Leo livre une performance à contre-emploi et une des meilleures de sa carrière en homme tiraillé entre son amour sincère pour une femme Osage et un aspect benêt prononcé. Ernest est l’antithèse de l’American way of life, un individu dominé par son oncle (fessées à l’appui !) initialement attachant mais qui virera vers le pathétique : un terreau d’acting parfait pour DiCaprio, qui s’en sort encore une fois comme un grand !

Autre mamelle du pouvoir en place : le capitaliste William Hale, campé par un Robert De Niro délicieusement réjouissant en Parrain au sourire factice, dont la bonhommie cache un personnage des plus vils. Là encore voir ces 2 acteurs sacrés du cinéma se partager l’affiche (30 ans après This Boy’s Life) n’a pas de prix. Cependant, le cœur émotionnel de Killers of the Flower Moon repose sur la fantastique Lily Gladstone, donnant corps à un des plus beaux portraits de femme du cinéma Scorsesien avec le personnage de Mollie.

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Une performance d’actrice tout à fait habitée et en subtilité, mettant en valeur le caractère impuissant d’une Osage empoisonnée par son entourage, réduite à constater la fin d’un âge d’Or. De quoi pointer du doigt la principale limite du métrage, à savoir le renoncement d’un point de vue final féminin (et Osage !), alors que Killers of the Flower Moon renonce à faire de Mollie le personnage principal final.

Un des meilleurs Scorsese du XXIe siècle

Heureusement, Scorsese corrige ce heurt via un épilogue questionnant la nature même de témoignage et de la manière de raconter une histoire. Une manière de pallier à une fibre émotionnelle plutôt en retrait donc, via une conclusion redonnant leur place au peuple Osage au centre de cette sordide histoire. Pas forcément le chef-d’œuvre attendu donc, mais Killers of the Flower Moon demeure un excellent film de Scorsese : un « Rise & Fall » passionnant de bout à bout malgré sa durée colossale de 3h30, porté par un casting d’exception et une fabrication tout à fait exemplaire.

Killers of the Flower Moon sortira au cinéma le 18 octobre 2023

avis

9 This is Cinema !

Avec Killers of the Flower Moon, Martin Scorsese s'impose encore une fois comme un des plus grands cinéastes américains des 50 dernières années. En revisitant les origines de son pays, le réalisateur use des codes connus du film de gangsters pour infuser le genre du western. Tel un poison, la violence dépeinte dans cette troublante page de l'Histoire laisse avant tout à son casting impeccable l'occasion de nous faire savourer un des plus grands films de l'année, et un des tous meilleurs films de Scorsese du XXIe siècle.

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Cannes cannes 2023
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