Signant le retour de Kevin James à la télévision américaine, 10 ans après la fin d’Un Gars du Queens, Kevin Can Wait est une des grosses attentes de cette rentrée télévisuelle. Verdict.
Déception. Sans être fondamentalement mauvais, Kevin Can Wait est une sacrée déception. Sympathique au premier abord, la sitcom se révèle très classique dans sa construction, dans sa forme mais aussi dans son fond. Pleine de bons sentiments, elle met en scène un policier tout récemment retraité, qui pense pouvoir enfin profiter de la vie, quitte à mettre (légèrement) sa famille de côté. Coincé dans le stéréotype du père/enfant qui cherche à tout prix à s’amuser, Kevin James réussit à rendre son personnage intéressant, voire attachant sans toutefois être transcendant.
Déjà-Vu. Du père surprotecteur avec sa fille (largement) en âge de côtoyer des garçons aux (multiples) rires enregistrés qui nous ramènent à un autre temps, les poncifs de la sitcom familiale s’enchaînent sans la moindre trace d’inspiration. Seul le générique, prétexte à une scène vraiment comique laisse apercevoir une lueur de folie. Espérons que la suite se montre plus originale, à une époque où les séries TV ne cessent de se renouveler, en arrivant même à rivaliser avec certaines productions cinématographiques.
Kevin Can Wait est à suivre tous les lundis sur CBS.