Énième épisode (le huitième précisément) d’une saga qui n’en méritait pas tant, Jigsaw tente de ressusciter la franchise en appliquant la même recette dépassée. Autant dire que ça sentait un peu le pourri avant même de commencer.
I wanna play a game… again. Qui dit Saw, Jig ou non, dit forcément petits jeux vicieux bien en chair. Sur ce point le film tient ses promesses et les fans de cinéma d’horreur devraient trouver deux trois effets sympathiques. On se rassure donc, le minimum syndical y est. Pour le reste le film des frères Spierig ne fera pas plus original avec son scénario capillotracté comme à la belle époque et son inévitable twist de fin pour ne pas se couper d’une nouvelle suite au cas où.
Hautement dispensable. Sans être l’opus le plus horrible de la franchise, Jigsaw ne touchera pas le haut du panier. La faute à une narration répétitive où mêmes les scènes gores finissent par lasser, quand elles ne sont pas trop rapides pour se montrer pleinement efficaces. Prévisible et écrit avec la finesse d’un char d’assaut, on finit par se demander si la vraie torture dans Jigsaw n’était pas le film lui-même. On pense connaître la réponse.
Jigsaw sort le 1er novembre 2017.
Article écrit par Allan Blanvillain et Prescilia Correnti