Fraichement débarqué sur Amazon ‘Je te veux, moi non plus’ sent bon les vacances et nous vend du rêve avec sa plage et ses bars ouverts.
Je te veux, moi non plus n’est clairement pas le film de l’année, mais la comédie a au moins le mérite de nous faire voyager en dehors de tout couvre-feu ou confinement l’espace d’1h30.
L’ensemble du long-métrage se veut sympathique et aborde des thèmes universels tels que l’amour et l’amitié. Comme attendu, le scénario n’est pas fouillé et l’intrigue est très prévisible, mais toute l’équipe à la tête de cette comédie n’a certainement jamais eu la prétention de réaliser un chef-d’œuvre révolutionnant le cinéma français.
On décèle plutôt une volonté sincère de se faire plaisir et de partager avec les spectateurs une histoire positive et vraie. Car Inès Reg et Kevin Debonne, mariés à la ville, ont décidé de nous proposer une relecture des débuts de leur relation amoureuse. Les deux amoureux, très touchants dans leurs propres rôles (du moins dans leurs rôles adaptés), parviennent sans grande difficulté à nous émouvoir.
Lourdeur volontaire ?
Côté humour, on apprécie tout particulièrement la prestation entière et pleinement investie d’Inès Reg qui se lâche complètement pour envoyer des punchlines souvent bien choisies et drôles. On pardonnera donc la lourdeur de son personnage qui se montre parfois très agaçant.
Mais son comportement n’est rien à côté de celui de sa meilleure amie volontairement vulgaire et délurée. Antipathique au possible, elle ne nous aura pas fait rire une seule fois. Si la caricature a parfois du bon dans les comédies ça ne marche pas à tous les coups. Cela vaut aussi pour la seconde meilleure amie, stéréotypée comme la fille gentille, intellectuelle et discrète, certes sympathique, mais profondément inutile.
En bref, une comédie perfectible mais mignonne et sans prise de tête qui nous propose une histoire touchante dans un lieu qui sent bon les vacances. On la recommande particulièrement pour les fans d’Inès Reg.