Après l’excellente première saison sur Albert Einstein, National Geographic revient pour mettre en images la vie d’un nouveau Genius : Picasso, lequel, et c’est un comble, manque d’originalité.
Peu inspirée. L’excentricité du traitement de la vie d’Einstein passée, on est attristé de voir que la même trame narrative sera utilisée pour Genius : Picasso. Un copié-collé scénaristique qui nous offre donc la jeunesse, et la maturité artistique d’un jeune prodige dont la notoriété et le génie le pousseront, une fois sous les cheveux blancs d’Antonio Banderas, à s’engager contre le fascisme avec la création de son célèbre tableau Guernica. On y voit également son élévation sociale, et son goût pour les femmes sur papier comme dans son lit. Bref, cimer Albert.
Prometteur ? Mais on ne se prononcera pas seulement après un épisode, la vie de ce Genius : Picasso étant véritablement intéressante. Loin de se cantonner à la naissance du cubisme avec son copain Georges Braque (dont on attend la rencontre), le Pablo est quand même un véritable génie du crayon. Ainsi on ne peut que louer l’intention de National Geographic de nous dévoiler une vie artistique trop méconnue et fabulée à travers cette nouvelle anthologie. Sauf qu’en mettant en avant la quête d’originalité de son protagoniste, la série oublie que c’est également son objectif. Mais attendons que la peinture sèche pour juger…