En parallèle de Marvel’s Runaways (notre critique), le jeune studio Hulu nous offrait Future Man dont la saison 1 sent bon les années 90, le fun et le n’importe quoi, tout en souffrant d’un aspect trop gentil.
Bien barré. Avec Future Man, la chaîne se délecte de son Retour vers le Futur fait maison avec sa tonne de références aux voyages temporels et à la science fiction de James Cameron (génial épisode 7). Une pépite geek qui place Josh Hutcherson en sauveur de l’humanité lorsqu’il est le seul à terminer un jeu vidéo. À base d’incompréhensions, de timelines différentes, de chocs sociétaux et d’un esprit trash mais jouissif (made in Seth Rogen), la série se pose comme un ovni dans le monde de la SF.
Pas assez assumé. Sauf que si le ton est aguicheur et plutôt bien mené, Future Man peine à se forger une place parmi les étoiles, notamment par son aspect presque inachevé et surtout trop sage. Les personnages principaux fonctionnent bien isolés, mais une fois réunis, les acteurs cabotinent On regrette également que la chaîne se cantonne dans un genre nanardesque à l’humour gras (toujours made in Seth Rogen), sans véritablement aller au fond des choses. « Cocaine is awesome », ou pas.