La saison 4 excellente, Fear The Walking Dead continue son bonhomme de chemin avec le premier épisode de la saison 5, pleinement satisfaisant.
Alors qu’ils tentent de sauver leur prochain, Morgan, Alicia & Cie atterrissent dans une zone radioactive. Malgré un regain scénaristique chez TWD (notre critique de la saison 9), Fear The Walking Dead continue de tenir la dragée haute à sa grande sœur avec un season premiere efficace, qui n’augure que du meilleur pour sa cinquième saison.
Un retour fracassant, qui nous remet dans le bain après une courte ellipse. On retrouve la bande de survivants menés par un Morgan toujours excellents et une Alicia qui tend vers le Mad Rick qu’on aimait particulièrement, la barbe en moins. D’ailleurs, le lien avec l’ancien leader d’Alexandria pourrait s’avérer plus évident qu’anecdotique vu les indices laissés dans l’épisode. On pense même tenir les premiers easters-eggs quant à sa trilogie de longs métrages produits par AMC où le survivant retrouvera certains personnages des différents shows. Mais on digresse.
Peur de personne !
Si quelques deus ex-machina continuent de rejoindre la partie et de sauver la mise aux rescapés, Fear The Walking Dead s’en sort proprement. Avec une super d’ose d’action, de rebondissements tout en présentant les nouveaux enjeux de cette saison, l’épisode est rondement mené. Les talents de chacun sont toujours un peu trop spécifiques mais on apprécie de retrouver nos 7 mercenaires aux skills bien définis s’enfoncer dans de jolis morceaux de boyaux et une imagerie désaturée, presque noire et blanche, histoire de bien confondre le sang et la poisse qui accompagne les walkers, toujours menaçants.
En ceci Fear The Walking Dead continue de surprendre en proposant un vrai show de zombies, un vrai show survivaliste. Les personnages ne font pas l’erreur de se sédentariser et continuent d’être en mouvement, embarquant le spectateur dans une survie perpétuelle. De même, si les humains demeurent les plus grandes menaces, les walkers restent un problème épineux et non une routine désinvolte. Ensuite, les réflexions et monologues psychologiques permettent de suivre la psychée des protagonistes, optimistes ou rendus fous, sans que le discours sonne aussi creux que dans TWD. Une belle réussite qu’on a hâte de continuer !