La saga n’a jamais fait dans la finesse et continue sur sa lancée. Habité par l’esprit de Paul Walker, ce Fast & Furious 7 ne déroge pas à la règle en repoussant les limites de la franchise.
Du n’importe quoi maîtrisé. Fast & Furious 7 ne cherche même plus à freiner et fonce à pleine vitesse, effectuant un dérapage contrôlé. Pour son arrivée dans la franchise, James Wan roule des mécaniques : les combats gagnent en intensité, les cascades les plus folles se tournent au ralenti et le cinéaste se paye le luxe de quelques séquences clipesques. Avec pour mot d’ordre « en veux-tu en voilà », le long-métrage balance ses délires avec un naturel presque vaniteux.
Connerie assumée. Sous les yeux d’un spectateur réaliste, mais amusé, le film ne s’embarrasse plus d’un commencement de scénario et multiplie les incohérences assumées. L’introduction de Jason Statham annonce la couleur : plus c’est con plus c’est bon et c’est franchement bon !
Pour finir, comment oublier ce magnifique hommage à Paul Walker, capable de nous faire dire fièrement : « j’ai versé une larme devant un Fast & Furious ». Comme quoi, tout peut arriver.