Ahhh les années 90… les walkmans, les t-shirts bariolés, les magnétoscopes et toutes ces petites choses qui ont marqué cette merveilleuse / abominable (raye la mention inutile) décennie. Une toile de fond sur laquelle Everything Sucks!, la nouvelle série Netflix, se vautre allégrement.
Nostalgerbant. Comme on peut le voir dans des productions comme Stranger Things, la carte nostalgique est devenu une sacrée source de profits aussi bien sur grand que sur petit écran. Faut-il encore qu’elle soit bien employée. Dans Everything Sucks!, les scénaristes prennent bien soin de placer autant de références qu’ils peuvent à la minute, sans aucune subtilité. Des décors aux dialogues en passant par la mise en scène, tout transpire les années 90 à l’excès. Il faut bien attendre les derniers épisodes pour y trouver un intérêt autre que marketing.
Gratter le vernis. Derrière ces jeunes acteurs à la justesse aléatoire et ces personnages majoritairement stéréotypés se dessine la vraie raison de suivre show : Kate. En mettant petit à petit au premier plan cette ado mal dans sa peau, un brin garçon manqué, qui se découvre homosexuelle, la série se montre moins pachydermique et gagne en émotion. Everything Sucks! pas tant que ça finalement…