• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Ed Gein, Canal+ vs UGC, Les Nuits de Sologne… notre récap de la semaine

    7 septembre 2025

    Ariana grande, Sabrina Carpenter et Battlefield 6… notre récap de la semaine

    31 août 2025

    Silksong, Rock en Seine, Deauville… le récap de la semaine.

    24 août 2025

    Taylor Swift, Kaamelott, Battlefield 6 … notre récap’ de la semaine

    17 août 2025

    Mercredi, Kaamelott, GTA VI… notre recap’ de la semaine

    10 août 2025
  • Cinéma
    7

    Critique Libre Échange (Splitsville) : libertinage qui ne fait pas bon ménage

    10 septembre 2025
    4

    Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls

    7 septembre 2025
    8

    Critique Sirat : le convoi de la rave

    6 septembre 2025
    7

    Critique La Città Proibita : kung-fu au pesto rosso

    5 septembre 2025
    4.5

    Critique Highest 2 Lowest : kidnapping en roue libre

    4 septembre 2025
  • Jeu Vidéo
    5.5

    Test Above Snakes : quelque part dans le brouillard

    6 septembre 2025
    7.4

    Test Gears of War Reloaded : la pierre de Rosette du jeu d’action moderne

    1 septembre 2025
    7.4

    Test Ninja Gaiden Ragebound : boucherie jouissive

    16 août 2025
    6.8

    Test Onimusha 2 Samurai’s Destiny Remaster : tranche dans le démon

    14 août 2025
    9.0

    Test Donkey Kong Bananza : il cogne fort quand il a la banane !

    28 juillet 2025
  • Littérature

    BD, manga, comics et objets de collection en ligne : le guide simple et fiable

    1 septembre 2025
    8

    Critique Le Dernier Été de Mon Innocence : quand la mémoire ressuscite nos blessures pour mieux nous réparer

    30 août 2025

    La rentrée littéraire, c’est quoi ?

    27 août 2025
    5.0

    Critique Portraits Nomades : tendre l’oreille vers les voix oubliées

    25 août 2025
    9

    Critique Ædnan : Terre-mère, mémoire vive

    15 août 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série

    Mercredi Saison 2 : Les intrigues les plus décevantes de la partie 2 (spoilers)

    9 septembre 2025

    Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 5 : Dans l’espace, personne… (Spoilers)

    3 septembre 2025

    Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 4 : Observation (spoilers)

    28 août 2025

    Récap Alien Earth Saison 1 épisode 3 : Métamorphose (Spoilers)

    21 août 2025
    6.5

    Critique Nine Perfect Strangers saison 2 : une retraite au sommet des Alpes

    20 août 2025
  • Spectacle
    9.5

    Critique Bel-Ami : une adaptation moderne et inventive !

    3 septembre 2025

    Avignon 2025 – Nos 10 coups de cœur de ce Festival OFF !

    2 août 2025
    7

    Avignon 2025 – Les Feluettes : le récit déchirant d’un amour interdit

    2 août 2025
    9

    Avignon 2025 – Bel-Ami : du très beau théâtre de troupe !

    1 août 2025
    8.5

    Avignon 2025 – Macéra : une invitation au voyage

    28 juillet 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Cannes 2022 – Critique EO : Hi-Han sous LSD
Cannes 2022 - Critique EO : Hi-Han sous LSD
© Skopia Films
Cinéma

Cannes 2022 – Critique EO : Hi-Han sous LSD

Charley Charley21 mai 2022Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:3 juin 2022
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Chaque année, le Festival de Cannes comporte son lot d’OVNIs cinématographiques. En 2022, c’est donc EO (Hi-Han) en Compétition Officielle. Soit l’odyssée d’un âne à travers un drôle de monde qui est le nôtre. Ou du moins un monde vu sous substances hallucinogènes et au shaker.

Jerzy Skoliskowski est un grand nom du cinéma polonais dans les années 60, auquel on doit notamment Deep End. Grand fan du Au hasard Balthazar de Bresson, qui avait globalement le même postulat, le réalisateur revient donc à 84 balais avec EO (Hi-Han). Et durant 1h20, nous allons suivre le voyage forcé de l’âne Hi-Han (promis il y a aucun chien appelé « Woof Woof ») à travers la Pologne contemporaine.

J’ai mal à l’âne

Démarrant dans un cirque, le protagoniste animal (6 ânes « jouent » le rôle de Hi-Han) sera baladé de manière successive entre divers propriétaires, exploitations et autres fermes d’abattage. Un programme qui se révèle immédiatement prometteur et alléchant, en épousant grosso modo le point de vue animal (ou du moins un point de vue adjacent pour favoriser l’empathie). C’est ensuite que ça débloque…

Cannes 2022 - Critique EO : Hi-Han sous LSD
© Skopia Films

Après une introduction versant dans le gravitas et l’émotionnel, Hi-Han est contraint de quitter le cirque où il est, et partir loin de Cassandra (personnage installant une complicité,qui sera rapidement évacuée en 5 min top chrono). La caméra est au plus proche, fait du gros plan sur les larmes (humaines et animales), verse ensuite dans le métaphorico-onirique (on est parfois proche de Lynch, sans le même talent), sort les violons ou le synthé lancinant, puis de focales…

Un exercice complètement expérimental donc, et dans tout ce fratras il y a quelque chose de fascinant à regarder EO. Cependant le tout vire bien vite à la redondance passée la première demi-heure, en plus de saborder sa profession de foi initiale. Si bien que l’émotion peine à exister dans ce capharnaüm manquant cruellement de liant, de tenue et même de subtilité dans sa volonté de plaidoyer pour la cause animale.

L’âne qui rend chèvre

Car oui, Skolikowski accouche d’un film néanmoins surprenant dans ses choix artistiques : le réalisateur filme donc EO (Hi-Han) sous toutes les coutures, focales, et lentilles imaginables, explosant complètement l’initiale porte d’entrée empathique du spectateur. Il y a cette volonté d’imager le monde des hommes (bons comme mauvais, mais surtout fucked up), sans réelle nuance ou caractère émotionnel là-encore ceci dit. Les digressions s’enchaînent (comme ce passage avec un camionneur), la gratuité s’installe (ces joueurs de foot tabassant Hi-Han ), jusqu’à un final où une Isabelle Huppert accro à l’acide hyaluronique plein le visage fait un caméo franco-italien relativement embarrassant.

Cannes 2022 - Critique EO : Hi-Han sous LSD
© Skopia Films

Et pourtant, au milieu de ce déluge sans limite, il y a des séquences que l’on retient (en particulier celle où l’âne se retrouve dans un abattoir de belettes et autres ratons-laveurs), et le potentiel d’un court ou moyen-métrage franchement solide. Le discours sur la capacité de l’humain à tout détruire est également pertinent, mais noyé sous le caractère abscons de l’entreprise (la dernière partie n’étant sauvée in extremis que par les toutes dernières minutes).

Bref, beaucoup trop de bout de gras et de LSD ad nauseam, malgré quelques fulgurances (humoristiques ou contestataires), un postulat de base intriguant, de jolis plans et une musique planante de Pawel Mykietyn. On regardera gentiment Okja à la place, et on essayera également de se demander pourquoi dans EO (Hi-Han), l’auteur se consternera d’attacher son animal dans toutes les configurations possibles s’il s’agit d’une critique sortant véritablement du cœur. Ni bon, ni particulièrement mauvais, l’exercice reste cependant vain tout en titillant notre curiosité.

EO (Hi-Han) sortira en salle en 2022

avis

5 saucisson à l'âne

EO (Hi-Han) est un objet expérimental intéressant à plus d'un titre, et très loin de la fadeur. Un postulat de base intéressant cependant parasité par une durée excessive (pourtant 1h20), une redondance d'effets, des digressions narratives nuisant à l'émotion et une multiplicité de points de vue pas toujours cohérente.
Bref, c'est foutraque et ça laisse le spectateur bien à l'extérieur en terme d'empathie, mais il y a quelque chose de de fascinant dans ce film ambivalent, qui aurait pu être un moyen-métrage très solide avec beaucoup plus de tenue et de cohérence.

  • Moyenne des lecteurs (0 Votes) 0
Cannes Cannes 2022
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

7

Critique Libre Échange (Splitsville) : libertinage qui ne fait pas bon ménage

4

Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls

8

Critique Sirat : le convoi de la rave

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Critique Chien 51 : la dystopie pour les nuls
  • Mercredi Saison 2 : Les intrigues les plus décevantes de la partie 2 (spoilers)
  • Récap Alien Earth Saison 1 Épisode 5 : Dans l’espace, personne… (Spoilers)
  • Mercredi saison 2 : nos théories sur la partie 2 (spoilers)
  • Cannes 2025 - Critique Alpha : métaphore virale qui s'enfonce dans le sable
  • Concours

Concours -terminé- In Bed With Madonna : 3 coffrets Blu-Ray + DVD à gagner !

23 mai 2025

Concours -terminé- Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.