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Accueil - Critique Drunk : Cinquantaine sur vin
Critique Drunk : Cinquantaine sur vin
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Cinéma

Critique Drunk : Cinquantaine sur vin

Kantain Kantain30 décembre 2020Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:30 décembre 2020
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Drunk marque les retrouvailles entre le duo gagnant de La Chasse, le réalisateur danois Thomas Vinterberg et son acteur Mads Mikkelsen pour une exploration éthylique de la crise de la cinquantaine aussi touchante que limitée.

On n’avait plus trop entendu parler de Thomas Vinterberg depuis son bouleversant La Chasse qui avait valu en 2012 à Mads Mikkelsen un prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes. Ayant pourtant enchaîné avec une sage adaptation du roman de Thomas Hardy avec Loin de la foule déchaînée, un film qui revenait sur un cercle familial dysfonctionnel avec le salué mais malheureusement passé inaperçu La Communauté et Kursk, film de commande produit par EuropaCorp dont l’acteur Mathias Schoenaerts aurait directement sollicité Thomas Vinterberg pour le poste de réalisateur, ce dernier revient enfin sous le feu des projecteurs de la sélection cannoise cette année avec Drunk.

Critique Drunk : Cinquantaine sur vin
© Haut et Court

Mauvais dosage

Parce que l’on retrouve dans Drunk tout le meilleur du cinéma de Thomas Vinterberg qui revient enfin sur ses terres danoises avec l’acteur qui lui a valu sa seconde réelle reconnaissance après Festen. L’observation de ce cercle d’amis, de leur intimité et de cette amitié fraternelle convoque ainsi le meilleur de Kursk, précédent métrage bien trop lisse du réalisateur danois qui prend ici un plaisir évident à s’entourer d’une troupe d’excellents acteurs portée par un Mads Mikkelsen, parfait comme à son habitude. De la présentation de ses protagonistes à l’expérimentation qu’ils suivront, tout dans la première partie de Drunk se trouve doté d’un savant dosage alliant le réel engouement communicatif du cinéaste et de sa troupe qui s’amusent ici à renverser avec brio la bienséance d’une société danoise bien trop guindée.

Critique Drunk : Cinquantaine sur vin
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Malheureusement tout cela est de bien trop courte durée, et les effets ne tardent pas à disparaître dans un second acte où le plaisir rencontre l’outrance, ainsi que la ronflante et inévitable conclusion que Thomas Vinterberg s’était pourtant évertué à dépasser, pour que Drunk sombre alors dans des sentiers battus d’un dosage qu’il ne sait plus respecter. Lorsque le dynamitage du cercle familial et de la société danoise est passé, Drunk s’enlise alors dans les inévitables clichés propres à son sujet, avec une gueule de bois réservée au spectateur comme à ses formidables protagonistes. Si le film retombera sur ses pieds lors d’une superbe scène finale, il est ainsi dommage de voir le cinéaste sembler s’excuser de sa sympathique irrévérence dans un dernier tiers qui délaisse la formidable énergie qui faisait la force de son film pour se muer en décevante leçon moralisatrice.

Amis de boisson

Heureusement, Drunk est très loin de la ronflante déception. Illuminé par l’énergie communicative de son formidable casting, chaque acteur offre ainsi à son personnage une prestation toute en sensibilité et sincérité à fleur de peau, qui confère ainsi au film de Thomas Vinterberg son observation si fine d’hommes quarantenaires enfermés dans leur mornes quotidiens. Ces derniers, scrutés au plus près des corps, permettent à Drunk de garder le cap malgré sa perte d’équilibre et sa boiteuse seconde partie, habillant ainsi d’une allure enfantine cette expérimentation ayant des airs de cours de récréation, même enfermée dans des salles de classes et les vies de familles trop bien réglées.

Ainsi, si Thomas Vinterberg n’a pas l’allure ni le talent de John Cassavetes, son Drunk paraît être le bol d’air frais idéal d’une année compliquée, même si ses sorties de routes se trouvent être malheureusement atténuées par la sagesse frustrante de son entreprise.

Critique Drunk : Cinquantaine sur vin
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Drunk, s’il n’a malheureusement pas les airs de véritable bouffée d’air frais éthylique promise, s’avère cependant être une agréable sortie de route et un portrait touchant d’une société suédoise guindée portée par de formidables interprètes. Crise de la cinquantaine oblige, la morale n’est malheureusement jamais loin pour un décevant retour à la réalité, qui n’aura heureusement pas raison du véritable plaisir communicatif de cette agréable breuvage qu’est Drunk.

Drunk est sorti le 12 septembre au cinéma.

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